Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

5-6. szám - Értekezések - M. PARDÉ: Les facteurs géographiques du bilan annuel de l'écoulement fluvial (Grenoble)

FIZIKAI GEOGRÁFIA Pardé M. professzor, a Grenoble-i Tudományegyetem és a Grenoble-i Vizi­mérnökök Főiskolájának tanára, a hidrológiai jelenségeknek kiváló szak­értője mutatja be az alábbi — mind az öt világrészre kiterjedő — tanul­mányában a lefolyási tényezőre vonatkozó tkutaitásoikiat. Munkája nyomán megelevenednek többek közt a Iénisséi, a Petohora, a Voröis folyó, a Missiissipi. a Xing-u, a Kongó, a Shaiinon, a Rhone, a Duna és a Tisza le­folyási jelenségei. Kutatásainak eredményei lehetővé tesziik a magyar víz­gyűjtő területek lefolyási viszonyainak az egész világ hidrológiai jelensé­geinek tükrében való tanulmányozását és ezzel elősegítik a magyar víz­gazdálkodási előmunkálatok átfogó előkészítését. U. D. C. 551.482.215 Les facteurs géographiques du bilan annuel de l'écoulement fluvial MAURICE PARDÉ Définitions. Les relations entre les précipitations recues par les bassins fluviaux et les débits moyens an­nuels des riviéres constituent sans doute le pro­bléme essentiel de l'hydrologie. Depuis le début de ce siécle, íl a donné líeu á des études variées dans lesquelles on s'est efforcé: 1° de définir les facteurs de ce bilan; 2° d'établir des courbes et des formules d'application générale ou régionale, qui expriment avec une exactitude suffisante, les divers termes du bilan en fonction de telles ou telles influences ou de l'ensemble de celles-ci. Rappelons que ces termes sont: 1? les Coefficients ou Quctients d'écoulement: P'/P, P étant la precipitation annuelle moyenne sur le bassin et P' i'índice d'écoulement ou tran­che d'eau annuelle écoulée, 2e. les Déficits d'écoulement D — P — P'. Ce probléme savamment examiné en Suéde par A. Wallen, en Allemagne par H- Keller, K. Fischer et W. Wundt, a été en Francé traité avec abondance par l'éminent hydrologue A. Coutagne et par moi-méme. Je me propose de le reprendre dans cet exposé, mais non sans avoir défini et délimiité mon objectif. Celui-ci n'est point l'établis­sement de formules personnelles, par des raison­nements miathématiques. Mais je désire montrer d'aprés le plus possible d'exemples et de considé­rations raisonnables (tout au moins j'espére que mes reflexions ne friseront point trop l'erreur) dans quel sens et si possible dans quelle mesure, les facteurs géophysiques, dont dépend, l'abon­dance fluviale influencent le bilan. Et j'entends insister sur la complexité de ces causes. Je dois encore spócifier que mon étude con­cerne avant tout et sauf indicaítion contraire, les chiffres globaux c'est á dire relatifs á l'ensemble d'une péráode d'observations aussi longue que possible. De la sorté on élimine á peu prés l'inter­vention parfois trés perturbaitriee pour les clliiff­res spéciaux, c'est á dire annuels isolés, de la rétemtion. ou au contraire des prélévements opérés par le cours d'eau sur les réserves aocumulées au cours de l'année précédente (accumulation sou­terraine ou nivale, ou retard de l'écoulement sur les cthamps d'inondation, dans les marais. les laos, etc.). D'aprés ces mécanismes oú l'on peut désigner par E l'évaporation réelle combinée avec la transpiration des plantes. par P'e la réserve prélevée, par P'r la précipitation mise en réserve, et par D la différence entre P et P' ou déficit apparent, P = P' + E + (P'r-P'e) E = P —P'-(P'r —P'e). Le terme P'r —P'e, le R—B (Rücklage —Auf­brauch) des auteurs allemands peut fausser grave­menit le bilan spéoial d'une année en l'éloignant des valeurs générales applácables á une longue période, tandis que pour l'ensemble de celle-ei, P'r —P'e devient négligeable­Cette question particuliére importé d'ailleurs beaucoup á rhydrologde, puisqu'elle met en jeu la recherche, souvent trés sujette á l'erreur, des débíts moyens annuels succesifs, d'aprés les préci­pitations correspondantes. Nous répétons que nous la laisserons ici de cöté, tout en rappelant que divers auteurs, notam­ment K• Fischer et A. Coutagne ont présenté des solutions. Celles-ci nócessitent d'abord une déli­mitation assez judicieuse de l'année dite hydro­logique, pour que le facteur de trouble en ques­tion dénature et altére le moins possible les résul­tats­D'autre part. nous consacrerons la plus grandé partié de notre examen au Déficit annuel d'écoulement. La favfeur justifiée, mais trop exclnsive sans doute dont jouit cette notion, s'explique par le fait que dans un pays donné, les valeurs moyennes gldbales de la perte annuelle d'une riviére á l'autre et surtout pour les grands bassins (voir plus loin) varient bien moins que celles des coefficients ou quotients d'écoulement. Abondance pluviale Tout d'abord, en un bassin quelconque, le défi­cit croít au début avec la chute d'eau annuelle. selon des courbes plus ou moins définies par des équations dont voici des exemples régionaux, vala­bles pour des ensembles, et á corriger plus ou moins pour eb a que oas en particulier. (Fig. 1.) Formule de Keller pour rEurope Centrale: Cas moyens D = 0,058-P + 405. (1) Cas extrémes D — S50 et (1') D — 0.116.P + 460. (1") * A lefolyás évi egyensúlyának földrajzi tényezői. Irta Pardé M., a grenoble-i Tudományegyetem és Műszaki Főiskola tanára. (Részletes magyarnyelvű ismertetés következő számunkban.) Extraiit en hongrois dans le Jío. prochain, .130

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