Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

3-4. szám - Kivonatok

The cause of rice Browning and its Prevention. By K. Sík, D. Sc­(Hungárián text with tables on p. 106.) U. D. C. 633.18 : 632.10 : 6611.4 The disease of the rice plánt cailed „browning" (brusone) has been observed on several rice plots in Hungary, eaötward oif the river Tisza. In order to study the oause of browning, soil samples had been taken írom diseased areas in air Jtight contaimers. They were analysed in their originál moist statte, chiefly with regard to their ferrous and ferric iron content, alsó sulfides were determined quantitatively, beeause the disease prevailed on areas where th,e soi'l exhibited reducive oharacteristics. Analyse resul'ts showed comsideralble quantities of ferrous iron 011 spots where the disease was heavy. I11 the same piacos alsó sulfides were found. Laboratory analyses marked tíhe soil with reducive condiditions, as was stated by loeal inspection. Young riee plants showed syinptonns of browning" ©ven after 24 hours, if ferrous sailts, ferrous plius manganese salts or both and sulfides were present in the nutrient solu­tion. With iincreasing quant'.'ties of the poisonous sulbstances tlie symptoms became more and more violent, so, that after 42 hours the plants in solns 3.—4. di-ed away. After 5 days reddish-brow.n specks of íerr.ihydroxyde appeared on the roots, smaller in solins 1.—2., larger in 3.—4. This browning was notieed on the diseased plants im the open field too. Its expla­nation is stated as foilows: In order to eliminate re­dulcive condlitions the plánt transports more oxygen intő its roots, tlian usual, ferrous compounds become thus oxydized .and the amorphous precipitate of ferri­hydroxyde, wh 'oh has ia large surface, eovers the roots, in somé ca'mes compietely mihilbiting the uptake ol' water and inutrient salts by the plánt, which must perish. Diseased plants are lattaieked by diverse ibacteria and fungi, oausing decay. The plants grown in nutrient solut'on without the components mentionod aihove, showed no symptoms of browning and developed unehecked. If ferrous salts are present in the soil, the phos­phoric acid is rendered by them insoluible in water, whioh produces a relative excess of nitrogén. Thus, in the beginning the plants are growiiig kixuriously, exhibiting (lank green learv.es, beeause the formation of ohlorophyllum ás proinoted Iby small juantiti.es of ferrous compounds takein up. However such plants are diseased already and reducive conditions develop in the soil. This oan be, accordi.ng to experienoe, preven­ted in somé eases, iby apploation of 300 to 400 pounds per acre of superphosphate, p rövid ed the quantity of ferrous iron is stíill low: a'll is tben preoipitated by the superphospbate and thus the_ reducive conditioais cannot develop vigorouisly. As ia matter of íact, sulfides may or ginate out of the superphospihate, whioh are equally poisonous to tihe plánt. Experimentál results indicate'the following measu­res lagaiiinst browning: 1. Acid soils must be limed, in order to prevent harmful increase of soil aoidity dur:ng the vegetation period. 2. In preparing the soil for rice it must not be turnéd deep, but loo'semiin'g down to the 40—50 om layer is advisable. 3. Application of superphospihate, in accordanoe w)th the quantity of ferrous iron. 4. The irrigation water miust be well aerated. The moutli of the pump tulbe should be above the water­level in the distribution ohannel. The water Should flow down aeross a eorrugated sheet. 5. The soiii of riee plots must be repeatedly analysed during the season in order to eontrol ferrous iron and sulfides. If their quantity showes an increasing trend. ÍSie water must Ibe reaniO'ved and fresh' water let in after 3 days. Investigations eoneerning the harmful quantity­limit of ferrous, manganese aind sulfide ions are being eontinued. Répartition du débit de la Tisza disponible aux buts d'irrigation. Par E- Mosonyi d eu r és sc- et 1- Mátrai. (Texte hongrois, tableau et figure p. Ili.) U. D. C. 626.8112 [282.243.742] Les débits des basses eaux de la Tisza dont on aura disposés pour les buts d'arrosages peuvent étre déterminés de deux facons. Dans le premier cas, on se base, lors des oalculs, sur le niinitnum absolu du débit de la riviére. Celui-ci se présenta deux fods au cours des derniéres 50 années, á savoir, en 1904 et en 1946 (v. tableau). Au mais d'iaoűt de 1946, le débit de la Tisza á Tokaj fut de 51 m3/sec. ConfoTmément á oelá, le débit des affluents 'était égale­ment minimé. En dehors du débit de Tokaj de la Tisza, on ne fait entrer en ligne de compte que le débit du Maros se ehiffrant' par 26 ms/sec. Enfin, on peut tabler encore sur le volume d'eau que l'on pourra'it emprunter — aprés la canalisation de la Tisza — aux eaux emmagasinées dans les biel's, sóit sur 48 m3/see. d'eau, de sorté, que l'on aura disposé au totál de 125 ma/sec. pour les but d'arrosage. Dans le second cas, on adopte, comme base de calcul, les débits des années séches se présentant d'une maniére plus fréquente. Dans les dites derniéres 50 années il y avait 7 .années alors que le débit moyen de la Tisza á Tokaj était de 86 ms/sec. ' En faisant entrer en calcul cette quantité d'eau et .en envisageant 1'utilisation d'une partié des eaux emmagasinées dans le lit, on arrive au resultat qu'en adoptant une quantité spécifique d'eau de 0.3 lit/sec/arp. cad. on aura disposé, au totál, de 174 m s/sec pour les buts l'irrigation, volume sut'íisant á irriguer une super­ficie de 579.000 arp. card. ('Fig. 1.) Élevage des alevins de carpe dans les riziéres. Par E- Woynárovich d eu r és sc. (Texte hongrois, tableaux et figures p. 115.) U. 1). C. 638.31 : 638.215 L'élevage de poisson dans les riziéres remonte á des temps reeulés, par ex. au Japon et en Italie. L'auteur a repeuplé, en 1947, 16 arpents cadastraux de rizdöres á la ferme de íSzunyog (1000 á 1500 alevins — fig. 1 — par arp. ead.). 95 jours aprés, on procéda á la peche du 40% des poissons répandus sur toute l'étendue des riziéres. La eroissance des alevins était remar­quable (fig. 3). Le maximum de poids était de 720 á 730 g, tandis que leur poids moyen se chiffrait par 100 g (fig. 2). Tout spécialement les poissons s'étant engagés dans le canal d'alimentation, n'y trouvant pas de nourriture et ne pouvant pas en sortir, sont restés en arriére dans leur eroissanlee. Leur poids ne dépassait pas le 10 á 20 g. Les rapports naturels en poissons des riziéres ressortent du Tableau I. Dans le domalne de l'élevage de poissons sur les riziéres (fig. 4), il y a 4 problémes importants qu'on dóit résoudre judicieusement: le repeuplement, la con­servation des alevins, ,1a peche et le stockage des poissons jusqu'á leur vente. lo Le repeuplement (alevinage) peut s'effectuer moyennant des alevins provenant des piscifactures ou de la piscieulture en question. On peut éventuellement se servir des alevins féeondés. 2o La conservation des alevins réside surtout en ee que les dégats oooasionnés piar les éehassiers soient évités; quant á leur divagation et leur fuite dans le canal d'alimentation on les entrave en aménageant des grilles ou des treillages dans les éeluses. 3o Pour ce qui est de la peche des poissons (des alevins) on se sert de courts filets spéciaux. Un groupe de 6—8 pédheurs peut capter et trier 2 á 5 quintaux de poissons par jours. 4o Les poissons captés sont rassambiés dans un troncon du canal d'alimenfcation, pourvu des grillages adéquiats permettant leur alimenitation á l'aide du pompage de l'eau. On était á mérne de stocker, sans danger, 2 á 4 kg de poissons par m 3 dans le canal. Les essais se rapportant surtout á la reproduction et á l'élevage des carpes sont poursuivis par l'auteur.

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