Hidrológiai Közlöny 1947 (27. évfolyam)

1-4. szám - TUDOMÁNYOS INTÉZETEINK KUTATÓ MUNKÁJA

34 HIDROLÓGIAI KÖZLÖNY XXVII. évf. 191,7. l—l,, szám. Le long du D a n u b e, en dehors de l'accroissement du nombre des quais, le plan envisage, coniointement avec l'aménagennent du secteur de Újpest du Da­nube, de réaliser, á cet endroit, un port commercial et industriel. Des refuges d'hiver sont prévus: dans les faux­bras suivants du Danube a Gvőr, Hárossziget, Ercsi, Solt et á Mohács. On envisage de développer les ports á Gvőr, Baia et les ports du lac Balaton. Sur la Tisza córrespondant á l'accroissement du trafic fluvial, o'n projette la construction des quais á Csongrád, Szentes, Tiszafüred et du refuge d'hiver á Csongrád. Les travaux de construction et d'entretien des voies d'eau exigent l'achat d'un outillage mécanique moderne (dragues, grues, bateaux, etc.), car l'ancien outillage mécanique de l'État est presque complétement perdu. Pour l'qchat de l'outillage (dragues remorqueurs, cha­lands, élévateurs en nombre suffisant) le plan prévoit 25 millions de pengoes (avec les prévisions pour les ports) et au totál 60 millions de pengoes. V. DÉFENSE CONTRE LES INONDATIONS, DESSECHEMENTS. L'importance, en Hongrie, des travaux d ' e n d i­guemenf est caractérisée le mieux par le fait, que '/••í des terrains cultivés du pays (2.187.000 hectares), est protégé par des digues, dont il revient 517.000 hectares á la vallée du Danube et 1.670.000 hectares á la vallée de la Tisza. Bien que ces travaux, en ce qui concerne leur envergure et l'organisation de la défense contre inondations, soient tout á fait exceptionnels, ils exigent certains perfectionnements. Par suite des expériences acquises en 1942 á 1944, le renforcement et l'exhaus­sement des digues s'imposent le long du Danube, aussi bien que le long de la Tisza. La frontiére le long du Szamos et les Körös ne s'adap­tant pas á la ligne de partage des eaux, on est obligé á protéger les terres cultivées du pays par des digues t r a n s v e r s a I e s contre l'envahissement des eaux en prove­nance de la Roumanie. En vue de perfectionner la défense contre les inon­dations, le programme prévoit l'organisation d'uri service de brise glaces. Les dégáts s'étant produits, en 1941, ont convaincu les intéressés de ce que le degré qctuel de défense contre les eaux intérieures ne satisfasse pas les exigeances de l'agriculture intensive. L'introduction des irrigations dans les territoires endigués exige une évacuation plus rapidé (6—8 jours) des eaux intérieures. Considérant que les exigeances vont en s'accroissant, le plan prévoit l'élargissement du réseau de c a n a u x permettant l'évacuation des eaux dans un délai plus court (4 á 5 jours). En dehors du dévelop­pement du réseau de canaux, on envisage d ' a u g­menter le nombre des stations de pom­pa g e et de reconstruire les anciennes. Pour parer aux dégáts causés par les eaux extérieures, on procédera, en outre, á creuser des canaux collecteurs (de ceinture). Suivant l'enregistrement effectué par le service de l'hydraulique agricole, il existe, dans le pays, une superficie de 213.000 hectares ne rentrant pas dans le périmetre des associations syndicales. Pour faciliter, sur ces terrains, l'évacuation des eaux, on sera ámené á créer un réseau de canaux de 2.600 km de longueur (cubature des terrassements : 4.6 millions de m 3). Les travaux d'endiguement, d'évacuation des eaux intérieures et les desséchements exigent une investisse­ment de 290 millions de pengoes pour 30 ans, sóit 9 millions par an. VI. FORCES HYDRAULIQUES. Le plan attribue une attention toute spéciale aux problémes des forces hydrauliques. L'aménagement des forces hydrauliques ioue un rőle conpensoteur dans la vie économique d'un pays, en réduisant les chőmages tout en permettant de donner travail á un grand nombre d'ouvriers et assurant l'approvisionnement du pays en énergie électrique. L'énergie produite par nos usines existantes ne fait que les 2% de la consommation totale d'énergie électrique du pays, bien que nos ressources en enérgie hydraulique permettent de produire, d'une maniére rationelle, 1000 millions de kWh par a n. Le but que l'on se propose est d'aménager suc­cessivement les forces hydrauliques de sorté que l'on atteindra, dans 30 années, une production de 575 mil­lions de kW par an. Cette énergie représente le 1/3 du totál de notre cosommation effective en énergie et le V6 de celle á laquelle on peut tabler sous peu. Sur la Tisza, comme nous l'avons signalé aupa­ravant, on envisage — en vue d'améliorer les conditions de navigabilité et de permettre les irrigations — la con­struction de 4 barrages: á Tiszalök, Tiszafüred, Szolnok et Szeged, á chacun desquels l'usine hydroélectrique sera accolée. Leur production totale se chiffrera par 150 millions de kWh. Quant au Danube, on peut tabler sur une produc­tion de 800 millions de kWh. Le plan de trente ans prévoit la production de 375 millions de kWh en affec­tant á ces travaux 90 millions de pengoes. Dans le premier stade de la construction, on réalisera l'usine prévue dans la partié amont du bras de Soroksár du Danube. Les cours d'eau de moindre importance permettent l'utilisation de 50 millions de kWh. Nous signalons ici la chute de Siófok oü, á la suite de la canalisation du Sió, on exploitera une puissance moyenne de 2.5 mil­lions de kWh par an. Le plan envisage d'affecter, á la production de 575 kWh, 160 millions de pengoes. VII. IRRIGATIONS. Étant donné que d'aprés les expériences acquises en Hongrie la production des terrains arrosés est le double de celle des terrains non arrosés, le plan, en vue de faciliter, d'une part, l'approvisionnement de la population, d'autre part, d'améliorer le bilan du com­merce extérieur du pays, cherche a populariser les arro­sages. En premier lieu, le plan envisage de continuer et terminer les travaux prévus par la loi portant sur les irrigations. Les travaux du systéme d'irrigation aux en­virons de Hódmezővásárhely et ceux le long du canal navigable principal d'irrigation une fois terminés, on sera á mérne d'arroser une superficie de 150.000 hectares. La canalisation de la Tisza permettra d'utiliser pour le but des arrosages tout le débit du fleuve á l'exception de 10 m 3/sec suffisant á couvrir les pertes d'eau provenant de l'évaporation et des infiltra­tions. Par la canalisation de la Tisza, la quantité d'equ, pouvont étre empruntée au fleuve pour le but des ar­rosages, est plus que redoublée: 150 m 3/sec. Por con­séquent, l'irrigotion des terrains prévue par la loi peut s'opérer sa'ns un emmagasinement considérable sur la plaine, voire mérne la canalisation assure encore la fourniture d'eau pour l'arrosage de 138.000 hectares. En ce qui concerne le débit considérable du D a­n u b e, le plan permet, pour le moment, d'en utiliser 60 m 3/sec pour les irrigations. La prise de l'eau s'effec­tuera au moyen des stations de pompage, dont la con­slruction est prévue sur le secteur Budapest—Baja du

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