Folia archeologica 1-2.

László Gyula: Kopt bronzlámpa tápiógyörgyéről

LÁSZLÓ: LA LAMPE DE BRONZE COPTE TROUVÉE Á TÁPIÓGYÖRGYE 113 lámpa. Több és hitelesebb leletre kell várnunk, hogy a bizánci érdekhálózatot pontosabban fel­rajzolhassuk. A további párhuzamos leletek fog­Budapest. ják megmutatni azt is, hogy e kétségtelenül ke­resztény tárgy milyen jelentőségű a magyarföldi kereszténység történetében. 1 8 László Gyula 1 Pl. O. M. Dalton, CATALOGUE OF EARLY CHRISTIAN ANTIQUITIES. London, 1901. XXVI. tábla 495—496, XVII. tábla 501—503. — Cabrol— Leclercq, DICT. VIII. kötet, 6722—6733. kép. Tekin­tettel arra, hogy a tápiógyörgyei lelet Magyarország területén eddig az egyetlen és nem korát és itteni mű­veltségi körét meghatározó más tárgyakkal együtt került elő, hanem egymagában, részletkérdésekbe nem bocsát­kozhatom s így párhuzamaink csak a legszükségesebb irodalmát idézem. 2 A leletek felsorolása és részletes irodalma Cab­rol—Leclercq, I. M. VIII. kötet 1198. skk. 1. Az alább idézett stobii (Belgrád, Pál herceg Muzeum) és abu­szimbeli (Athen, Benaki Muzeum) leleteket még nem közölték. 3 Pl. Dalton, I. M. XXVI. tábla 495-496. kép. 4 Pl. J. Strzygowski, KOPTISCHE KUNST. Wien, 1904. 9139—9144. sz. 5 Mint Dalton, I. M. i. h. vagy Strzygowski i. m. I. M. 9124—25, 9127—28. sz. 6 Dalton, I. M. 100. skk. 1. 7 László Gyula, A KUNÁGOTAI LELET BIZÁNCI ARANYLEMEZEI. Arch. Ért. LI. 1938. 69. skk. 1. 8 Strzygowski, I. M. 285. skk. 1. 9 St. Bolin, DIE FUNDE RÖMISCHER UND BYZANTINISCHER MÜNZEN IM FREIEN GERMA­NIEN. XIX. Bericht. Frankfurt a. M. 1930. 126. skk. 1. 1 0 f Jónás Elemér múz.-őr baráti közlése. 1 1 A kérdést érintem a Tihanyi téri avar temető c. dolgozatomban (Kuzsinszki Emlékkönyv. II. kötet, sajtó alatt), részletesen a bócsai fejedelmi lelet fel­dolgozásában fogom kifejteni. 1 2 A kérdés irodalmát és a magyarság szerepét lásd : Fettich Nándor, A HONFOGLALÓ MAGYARSÁG FÉMMŰVESSÉGE. AHung. XXI. Budapest, 1937. 25. skk. 1. 1 3 Lásd az európai kopt leletek eloszlását Fr. Garscha, DIE BRONZEPFANNE VON GÜTTINGEN. Germania, 1933. 36. skk. 1. u. o. F. Vollbach, ZU DER BRONZEPFANNE VON GÜTTINGEN. 42. skk. 1. — László, I. M. 80. skk. 1. a bizánci kereskede­lemről. L. Bréhier, LES COLONIES D'ORIENTAUX EN OCCIDENT AU COMMENCEMENT DU MOYEN­AGE. Byz. Zeitschr. XII. 1903. 1—40. 1. 1 5 A IX—X. századra vonatkozólag lásd Fettich, I. M. i. h. LA LAMPE DE BRONZE COPTE TROUVÉE À TÁPIÓGYÖRGYE La lampe de bronze, décrite ci-dessous (Planche I. t —lb) fu déterrée en labourant avec la charrue automobile à Tápiógyörgye, dans la ferme Nagy-Megyer, appartenant à la propriété Györgyei. L' objet est au Musée Hongrois His­torique (n° d'inventaire: 13/1938) comme dépôt perpétuel de la propriétaire du domaine, Mme. veuve Illés Györgyei. J'en donne les dimensions sur la fig. I e; ajoutons-y les deux dimensions de la vue d'en haut. Largeur maximum 7-8, diamètre maximum de l'anse 7-4 cm. La fabrica­tion de la lampe à eu lieu dans la manière sui­vante: Le corps fu fondu selon le procédé à cire perdue ce que prouvent les pailles (p. e. Planche I. lb, au bas du disqe). C'est à ce corps qu'à l'aide d'une charnière on appliqua le couvercle fondu, mais dont l'articulation imite la manière des objets tournés. Les deux tiges de l'anse furent forgées de fil de bronze et leurs surfaces de contacte furent brasées, puis l'anse, à son tour fut brasée par ses deux bouts forgés au corps de la lampe. L'ornement à palmette avec la croix fu fabriqué séparément et brasé plus tard à l'anse déjà appliqué au corps. Les lignes de fonte et toute la surface furent soigneusement polies. Le corps de la lampe est lisse; il n'y a de vrilles ponçonnées que sur le disque. Au fond il'y a un trou carré en forme de tronc de pyramide. La lampe est travaillée en général soigneusement. Il n'y a que la croix à palmette, inserée entre les tiges de l'anse qui soit fondue et brasée rudement. La marche de la fabrication démontre que la lampe est une marchandise de fabrique. Le modelage rude de la croix indique ou une certaine division du travail, et, en cela il nous faut supposer un système de fabrication semblable à celui des usi­nes de nos jours, ou bien nous pouvons en déduire qu'on tenait prêt divers emblèmes (croix, colombes, initiales du Christ 1 etc.) et c'est selon le désir de l'acheteur qu'on brasait l'un ou l'autre sur la lampe déjà prête. Les musées de l'Europe et de l'Afrique sep­tentrionale conservent toute une série de lampes de bronze semblables. 2 Elles étaient partie plantées sur de hauts supports, pareils à un chandelier, 3 partie pendaient à de minces chaînes. 4 Il nous 8

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