Leo Santifaller: Ergänzungsband 2/1. Festschrift zur Feier des 200 jährigen Bestandes des HHStA 2 Bände (1949)
IV. Quellen und Quellenkunde - 43. Benito Fuentes Isla (Madrid): Epistolario de la Emperatriz Maria Teresa de Austria en el Archivo Historico Nációnál de Madrid
Epistolario de la Emperatriz Maria Teresa de Austria en el Archivo Histórico National de Madrid. 731 longtems et que je ne confie que dans le plus grans secret a V. M. et qui n’est dictée que par l’amitié que je porté au prince Xavier son frere et qu’elle ne regarde comme non avenut si eile ne la trouve convenable c’est que je voudrois etre en etat de lui procurer un royaume. i Pourquoi ne pense t’on pás a un mariage avec l’Infante deBraisille ? Elle et deux oncles qui pouroient y aspirer: pour Tun on dit qu’elle at de l’aversion et l’autre causeroit trop de jalousie dans le pais. Le prince son frere ne pouroit faire de l’ombrage a personne, la Cour de France sera pour lui le frere de la Dauphine, y conviendroit; il n’y a que l’Angleterre qui pouroit trouver a redire. Mon coeur seul me dicte cette idee, quand eile arrivera en Espagne, eile sera a merne de voir plus pres. Je ne me mele pas dans l’interieur des famigles si respectables, mais la chose ne me paroit tout a fait a rejetter. Qu’elle me pardonne une autre trait de sincerité: on abhorre en Espagne le prince Jacci et on craint que sa Majesté le Roy ne se confie en lui; il doit avoir bien des pafsions et etre peu sincer et tres imperieux, qu’elle attribue tout cela a mon amitié sincere. Ma consolation est que le Roy son auguste pere nous rend justice et on nous vouloit faire erőire que Vos Majestéz en etoit tout autrement prevenus: pendant que j’ecris ces lignes arrive un courier qui porté l’agreable et tant desirée nouvelle de la reddition de Dresde sans qu’on at endomagé la ville, je ne me sens pas de joye, la famigle at dut se retirer, en tres bonne santé, a Töpliz en Boeme, puisque le secours arrivez at mis de la confusion. Elle verra le plus par la relation que le courier portéra. Il y a encore un autre point qui m’inquiette beaucoup: c’est le changement d’aire pour Vot. M., je la conjure de se menager, mais sur tout de prendre des medecins de Naples. En Espagne ceux ci ont montré bien de l’ignorance et des variations continuels dans la maladie du defunt roy et de la reine. La santez de Vos Majestéz et de leurs nombreuse famigles exigent bien des soings et je la conjure de vouloir me rafsurer sur ce point et de me marquer si eile en at pris avec en Espagne. J’ose recomander aux bontez de V. M. notre ministre en Espagne le Comte Rosemberg, c’est un digne sujet, la priant de vouloir le regarder avec les memes yeux deabonté que Firmian. Notre cor- respondance pourra aller par ces mains en droiture, il me les adrefsera que par des voyes sures. Ce grand eloignement de Vos Majestés est cause que nous souhaitons tant de finir encore notre traité avant son depart et que cette lettre est devenut si long ay ant voulue epancher mon coeur entierement. Nous ferons de voeux continuels ici pour son heureux voyage et attendront le moment de son arrivée avec emprefsement etant toujours avec toute la consideration et parfaite amitié de Votre Majesté trés affnée soeure et cousine Marie Therese. Id. id. id. n° 169.