Új Dunatáj, 2001 (6. évfolyam, 1-4. szám)
2001 / 3. szám - Timár György: Versfordítói lehetőségek
Tímár György • Versfordítói lehetőségek 59 táncát és a Héja-nász az avaront. Már csak azért is, hogy bebizonyítsam egyik kitűnő irodalomtörténészünk ellenében: Ady nem fordíthatatlan. (A magyar eredetiket bárki előveheti, ha össze akarja velük hasonlítani francia verzióimat.) La danse des veufs A la Saint-Georges, les chauves-souris Hululent jusqu’au petit jour, inquiétes; Tout au fond d’anciens chäteaux forts moisis, Dansent les gar^ons veufs en folle fete. Bléme, chacun guette avec euphorie Planer la Sainte Lune du printemps. Tourne, Charlotte et Louée sois, Marie Se suivent et s’emmélent dans leurs chants. L’armee de Madame Chimére foule La banalité humaine, ä son aise. Les prétres brandissent leurs croix en foule, Levées les Cannes des bourgeois obéses. A la Saint-Georges, on danse trois danses. Puis, minuit venu, dans un précipice Les danseurs tombent comme en transe; Femmes et roses dans le noir fleurissent. Cris de chouette des fétards damnes - Puis des espions rapportent sans délai: «Ohé, parmi les ruines honorées, Les garfons veufs rőtissent le bálái!» Chacun cueille une rose puis soupire, A la venue de Paube, dans un räle, Et trouvant sa Léda, meurt en délire, La bouche en un baiser figée, bleu päle.