Társadalomtudomány, 1930 (10. évfolyam, 1-6. szám)

1930 / 1-3. szám - Ballai Károly: A magyar gyermek. A Magyar Gyermektanulmányi Társaság kiadása, 1929, 58 l.

Compte rendű 237 mettre que ces derniers tirent leur autorité des régles indispensables á la vie internationale normálé. VI. La jurísprudence formelle donne la solution du probléme du pouvoir existant, mais l'essence du droit la laisse indifférente, tant que des raisons éthiques, politiques, économiques ou psychologiques ne compromettent la validité des idées qu'elle énonce. Ses conclusions n'ont rapport qu'á un monde statique et ne sont mérne pas indispensables á la science. D'ailleurs, une théorie insistant sur la forme au détriment de l'essence n'a guére de valeur définitive. Manifestation temporaire de la vie des nations, on peut affirmer qu'elle ne suffit déjá plus aux besoin de la cause, mais il faut lui rendre cetté justice que depuis la Réformation juqu'á notre époque, c'est á dire tant que le Hinterland des états était inorganisé, l'état souverain a rempli, ou á peu prés, sa táche. C'est l'organisation et la régulation des interrelations inter­nationaux qui est de la plus urgente nécessité, parce-que les faits de. la vie moderné ont relégué l'état au rang d'une province difficultueuse, encombrante et besogneuse. II s'en suit que les systémes des droits nationaux devront, dans l'ordre cosmopolite de l'avenir, étre tirés des régles du droit International, celui-ci étant, — et il resté encore á compléter, — d'une signification bien plus universelle que ne pourrait l'étre le droit national, quel qu'il fűt. En définitive, ce n'est donc pas l'état qui est la source du droit, mais la nécessité. C'est dans les besoins de la communauté que nous trouvons son extrémé origine et l'état, sous ce rapport, ne difiére que proportionellement de tout autre orga­nisation sociale ayant droit de soumettre ses membres á son régle­ment. Une théorie semblable nous dispense de soumission envers l'état, car elle n'attribue de mérité qu'aux institutions sociales appropriées á leur but et satisfaisant aux besoins qu'elle sont censées servir. Ces besoins doivent étre satisfaites, selon le pluralisme, mérne au rique de la désobéissance á l'état, car c'est de la mesure de cetté satisfac­tion que dépend la mesure de la soumission. Nous pouvons sur ce point établir une jonction entre les besoins formels du droit et les corréla­tions éthiques, politiques, économiques et psychologiques susceptibles de favoriser la mise en valeur du droit abstrait. Un concept de ce génre trouvera, avant tout, la source du droit lá, oü elle dóit se trou­ver á plus forte raison: dans l'approbation de la conscience individu­elle. La théorie de droit du pluralisme rapporte, dans ses considéra­tions, l'ordre á l'expérience de tous et le succés de l'institution émet­tant l'ordre sera, en tant que l'ordre sera ratifíé par notre expérience, en raison directe de son activité productrice continue et raisonnée. Étienne Dékán y: La notion de l'organisation sociale. L'organisation sociale, c'est la substition de groupements artifi-

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