Társadalomtudomány, 1930 (10. évfolyam, 1-6. szám)

1930 / 1-3. szám - Ballai Károly: A magyar gyermek. A Magyar Gyermektanulmányi Társaság kiadása, 1929, 58 l.

Compte rendű 235 dique de leurs ordres était garantí rien que par ce simple fait que les mécontents n'auraitent pu trouver á qui s'adresser pour réclamer. Le développement de l'état souverain apparait également dans la philosophie politique, de Luther jusqu'á Kegel. III. C'est á la philosophie du droit qu'incombe la táche d'indíquer le titre de commandement morál et légal des gouvernements, de déterminer l'autorité se manifestant dans leurs ordres, exigeant l'exécution. Les axiomes de la jurisprudence formelle furent engendrés historiquement, par la nécessité de l'ordre et de la paix socíale et, c'est ce qui leur assurait la docilité des sujets. II en résulte cetté conclusion que le pouvoir n'est confié á l'état qu'afin de pourvoir á la satis­faction, sur une échelle aussi vaste que possible, des besoins collectifs et individuels. Le pouvoir n'est pas but absolu, mais sa vertu et sa valeur dépendent des résultats obtenus dans l'intérét, et mis á la portée de chacun et de tous. Ce n'est que par ces résultats que le pouvoir peut s'assurer l'obéissance. La faculté législative des gouvernements n'excédera donc jamais les limites de son attitűdé présupposée par les citoyens, avant tout, parce que la nature de l'état n'implique pas naturellement l'obéissance et ensuite, parce-que c'est la qualité et non l'origine qui assure au droit sa réalité et son efficacité. IV. On ne peut décider a priori, si l'état remplit ses fonctions d'une facon satísfaisante, c'est á dire, s'il pourvoit, dans la plus large mesure possible, aux besoins de la communauté, car la vertu morale et politique de l'acte souverain n'est démontré que par la corrélation des résultats. Par conséquent, il est illusíore d'affirmer a priori, — quoique les défenseurs modernes de la souveraineté insistent volon­tiers sur cetté thése, — que l'état agisse á l'encontre des intéréts parti­culiers opérant dans la communauté, pour le bien de tous et dans l'intérét de la communauté entiére. II faudrait pour en juger, toujours connaitre le fond des décissions intéressant la communauté. La jurisprudence formelle ne sera pas sauvée si nous transférons les fonctions de l'état á un pouvoir mieux constitué, comme le pense Emerson ni par un mécanisme mieux adapté á la volonté collective, á la maniére de Rousseau, car aucun organisme ne sera assuré de notre approbation (résultant d'une conviction) morale, tant que nous n'aurons pas connu le but auquel la constitution et les organes de l'état ser­vent et, la maniére dont on s'en est servi. L'histoire nous apprend et l'exemple de la Russie actuelle le prouve que l'abus de pouvoir n'est que trop praticable, quand un parti, un grouppement de culte, la classe des riches ou des pauvres s'est assuré le gouvernement, et persiste á ignorer le postulat du consentement général, dans l'absurde idée que le pouvoir crée le droit. La théorie pluraliste n'admet pas qu'au sein de la communauté

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