Magyar külpolitika, 1932 (13. évfolyam, 1-12. szám)

1932 / 1. szám - A felvidéki magyarság és a csehszlovák iskolapolitika. 2. [r.]

1932 január MAGVAR KÜLPOLITIKA 13 HUNGÁRIA LLOYD HIHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIHIIIIIIIIIIIIII iiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii niiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiii iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Deux fétes hongroises a Paris Le 15 novembre 1931, Paris fut le théátre de deux solennités franco-hongroises. La premiere fut l'inauguration du nouveau dra­peau de la Société Hongroise de Secours Mutuels de Paris. La Francé Illustrée, consacrait á cetté féte, dans son numéro du 2 janvier 1932 un long article, jetant un regard rétrospectif jusqu'en 1848. C'était en 1848, la Révolution qui venait d'éclater en Francé avait soufflé un vent de tempéte á travers l'Europe, et une aspiration vers la liberté animait les esprits. Le 15 mars 1848, marqua en Hongrie, le premier pas vers un mouvement qui dévait s'amplifier, se déve­lopper et, aprés avoir assuré au pays quelques conqué­tes libérales, le rejeter sous le joug d'une réaction toute puissante. Au moment mérne oü ce mouvement se déclanchait en Hongrie, les Hongrois, résidant á Paris, au nombre de 400 environ, formaient un cortége qui parcourut les rues de la cité, drapeau franfais et drapeau hongrois déployés et se rendit á l'Hötel de Ville. Les Hongrois furent refus par Lamartine á qui ils exprimérent les félicitations et les voeux de la nation hongroise, ils offri­rent au Chef du Gouvernement Provisoire les deux dra­peaux qu'ils avaient apportés. Ceux qui prirent part, en 1848, á cetté manifesta­tion en l'honneur du Gouvernement provisoire ne­s'imaginaient guére qu'elle aurait son épilogue le 15 novembre 1931, á Paris. En ce jour, la Société Hongroise de Secours Mutuels de Paris célébrait l'inauguration de son nouveau dra­peau, l'ancien ayant disparu au cours de la guerre. Cetté Société fut fondée, en 1864, par l'économiste Edouard Horn, collaborateur au Journal des Débats, elle avait á sa base un profond esprit de solidarité et donna maintes preuves de ce sentiment et aussi de la compréhension de ses membres pour l'importance de la mutualité. En 1914, elle célébrait son Cinquantenaire. Pour la premiére fois, depuis lors, elle était réunie, le 15 novembre 1931, en une solennelle occasion. Une nombreuse assemblée, composée de Francois et de Hongrois, se trouvait dans les salons d'un Hőtel de l'avenue des Champs-Elysées sur une table, le drapeau de la Société était posé. Le président francais Emilé Horn, fils du fondateur de cetté Société, prononca une bréve allocution, saluée de vifs applaudissements. Le Représentant de la Ville de Paris, membre du Conseil Municipal et Secrétaire du Conseil, M. G. Prade, répondit aux paroles du Président de la Société dans des termes qui indiquent quels rapports cordiaux exis­tent entre la Société Hongroise de Secours Mutuels et la Ville de Paris : »J'ai l'agréable devoir d'apporter á la Société hongroise de Secours Mutuels de Paris, pour en décorer son drapeau, une cravate aux couleurs de notre Cité. »Déjá, sur ce drapeau, les armes de Paris se trou­vent brodées á cöté des armes de la Hongrie. Ce rtiban aux couleurs parisiennes, voisinant avec le ruban aux couleurs hongroises, achévera de préciser le sens de ce rapprochement symbolique. Et nous sommes heureux de vous manifester par ce geste le prix que nous atta­chons aux sentiments qui vous animent á l'égard de la Francé et de sa Capitale. »Nous sommes vivement touchés, croyez-le bien, de la fidélité que vous gardez au souvenir de la réception d'une délégation hongroise par Lamartine, dans notre Maison commune, lors de la Révolution de 1848. Nous n'avons pas oublié, quant á nous, les témoignages fra­ternels qui nous sont venus de votre pays au cours de la guerre de 1870, et nous nous rappelons avec émotion, en particulier, avec quel zéle chevaleresque le pére de votre actuel Président, Edouard Horn, consacra sa parole et sa plume á la défense de notre Patrie. Le tils a marché, nous le savons, sur les traces du pére, et c'est ainsi que la Société hongroise de Secours Mutuels est demeurée un ardent foyer de sympathies francaises. »La souscription que vous ouvriez récemment encore en faveur de nos sinistrés du Midi et qui, en quelques jours, vous permettait de recueillir plus de cent mille francs, nous a été un nouveau gage de votre amitié. Recevez ici l'assurance, Messieurs, que nos sentiments répondent aux vőtres et que nous nous réjouissons de tout coeur de la circonstance qui nous permet de vous en dédier l'hommage ému et sincére.« Ce fut ensuite le vice-président de la Société M. J. Szakos qui prit la parole en hongrois. Alors l'hymne national hongrois retentit, puis la Chorale hongroise chanta la Marseillaise, ces chants nationaux furent écoutés debout par tous les assistants. Le Représentant de la Ville de Paris s'approcha alors du drapeau et noua á la hampe une écharpe aux Budapesl székesfőváros bécsi (Karntner-Strasse 51) Idegenforgalmi Irodája

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