Budapest, 1946. (2. évfolyam)

7. szám - TÖRÖK MIKLÓS: Az ólombetűk hadserege

Война уничтожила во многих англий­ских городах сохранившиеся из раз­личных исторических эпох памятники старины. Чем больше было разруше­ний, тем больше возможностей дано проектирующим благоустройство горо­дов порвать с прошлым и создать совершенно новые, лучшие, достойные нашего моторизированного века город­ские тварталы. Иожеф Кеваго, бургомистр г. Буда­пешта, только что вернулся домой из этих заново строющихся городовАнглии. Как хорошо для начинающегося вос­становления Будапешта, сопряженного с такими трудностями и непосильными задачами, что инженер-бургомистр повидал столько интересного и поучи­тельного в восстанавливаемых странах. Он сможет учесть возможности и ука­зать правильное направление, опираясь на приобретенный им за границей опыт, при начинающемся, конечно в более скромных рамках, восстановлении Будапешта, Золтан Лантош ПАСКЭН В БУДАПЕШТЕ 26-тилетний художник Паскэн, поль­зовавшийся европейской известностью, прибыл в Будапешт в 1912-ом году, где его весьма радушно приняли в художественных кругах. Он работал в течении 8-ми недель в моем ателиэ, кроме того рисовал пештские типы в кафе и увеселительных заведениях столицы. Он посещал ателиэ и квар­тиры Риппль Ронай, Кернштока, Мар­целя Немеш и подружился со всеми более или менее известными худож­никами. Синьеи, просмотрев замеча­тельные рисунки Паскэна, заметил : „Я бы отдал все мои художественные знания за то, чтобы уметь так рисовать как он." Много его картин было куп­лено в Пеште — музеем, Немешем, Майовским и многими другими. Риппль написал его портрет. Раскэн не охотно посещал Картинные Галлереи, его боль­ше интересовала жизнь. Он отыскивал характерные нашему городу типы и рисовал свойственным ему образом молодых, немного неразвитых девушек. Его пребывание в Пеште являлось для нас необычайным событием. Липот Хврман BUDAPEST REVUE HISTORIQUE ET SOCIALE ILLUSTRÉE PUB LIÉE PAR LA VILLE DE BUDAPEST LE PREMIER CHEMIN DE FER A YAPEUR EN HONGRIE Les Chemins de Fer de l'Etat Hon­grois célébrent justement ces jours-ci le centenaire du premier chemin de fer ä vapeur en Hongrie. Déja ä l'inauguration du premier chemin de fer ä vapenr au monde, ä celle de Stockton-Darlington en Angleterre, la Hongrie a reconnu l'importance de cette nouvelle maniere de communication et le Parlement qui, déja depuis 1790/91, avait voulu améliorer, au moyen d'une série de lois* les communications générales dans le pays, s'est mis bientot ä travailler ä la création d'une loi ferroviaire. C'est ainsi qu'on a réussi ä fixer l'article de loi XXV de 1836, premiere loi ferroviaire en Hongrie par laquelle nous avons précédé la plupart des Etats européens. Cette loi désignait 13 lignes principales pour la construction de chemins de fer et réglait d'avance dans ce domaine le role des sociétés, des entreprises et des parti­culiers. C'est gräce ä cette nouvelle loi que trois entreprises ont regu licence pour la construction des chemins de fer: la premiere, celle de Pozsony-Nagyszombat, n'a eréé qu'un tramway ä cheval, la deuxi eme, celle de Bécs-Győr, n'a fait que projeter cette ligne sans avoir pu la réaliser, tandisque la troisieme, la Société Ferroviaire Centrale Hongroise, aurait voulu construire, du cóté gauche du Danube, un chemin de fer allant de la frontiere autrichienne ä Pest et de Pest ä Debrecen ; cette derniere a inauguré, le 15 juillet 1846, le premier chemin de fer ä vapeur en Hongrie sur la ligne de Pest ä Vác. Par lä, du point de vue chronologique, la Hongrie occupe la lOme place parmi les chemins de fer du continent, la llieme parmi ceux d'Europe et la 12me parmi ceux du monde. Dans le mérne article, on trouve encore des détails complets sur l'activité de cette Société, sur la construction de cette ligne, depuis les premiers travanx jusqu' ä l'inauguration solennelle, enfin quelques illustrations tirées de la vie de cette ligne, en vue d'élever un monument pieux au premier centenaire des chemins de fer hongrois . . . Kálmán Király LES TRÉSORS DISPERSÉS DE BUDE L'histoire d'art hongroise ignore en­core en grandé partié bien des oeuvres et des objets d'art d'origine hongroise qui sont dispersés dans le monde et lentement et patiemment découverts et signalés par les chercheurs. Parmi ces produits issus de Bude, nous devons mentionner tout d'abord le fouet de la bienheureuse Marguerite gardé ä la cathédrale Saint-Etienne de Vienne et une autre oeuvre moins connue et bien plus importante du point de vue artistique, également de l'époque arpadienne : le monument funé­raire richement sculpté de Saint-Yves caché ou presque ä l'église de Louannec en Bretagne, oeuvre de Maítre Jaques de Hongrie. Nous pouvons attacher deux oeuvres d'art au nom du roi et empereur Sigismond : l'une est l'épée dite de Mauri­tius gardée dans le Trésor Laiique (Welt­liche Schatzkammer) ä Yienne, l'autre est un manuscrit intitule História Naturalis, en possession de la Bibliotheque Univer­sitaire de Grenade. Le maitre de ce der­nier est le mystérieux Martinus Opifex, enlumineur du bréviaire viennois de Sigismond et miniaturiste favori de sa femme, la reine Barbe. On peut voir dans la cathédrale d'Essen des joyaux magnifiques rehaussés d'émail en ronde bosse, selon la mérne technique hongroise que celle du calvaire du roi Mathias a Esztergom ; on ignore encore comment, per quelle voie ils ont trouvé refuge, sortis de Bude, dans cette cathédrale allemande. Selon les opinions contemporaines locales, il у a une salle au chäteau de Salzbourg qui serait la copie exacte d'une salle du roi Mathias au palais de Bude. On met en rapport avec Mathias une oeuvre fameuse de Verrochio, le relief en bronze d'Alex­andre le Grand dans la collection de H. N. Strauss ä New-York. Selon Eric Mac­lagen, historien d'art anglais, il s'agit du mérne relief que Lorenzo il Magnifico avait envoyé au roi Mathias. Une preuve nouvelle des rapports artistiques entre l'ltalie et la Hongrie serait le relief en marbre au Louvre qui représente P. C. Scipion et que les recherches les plus récentes attribuent ä Léonard ; or, selon les arguments d'Emile Möller, c'est au roi Mathias que Léonard aurait destiné cette oeuvre. Un monument hongrois trés important et jusqu'ici négligé est encore la maitre-autel du monastere de Kamenz en Saxe, orné des armes du roi de Hongrie Louis II et de sa femme. Ce maitre-autel, achevé entre 1500 et 1526, est sorti tres certaineinent d'un atelier d'art de Bude. L'occupation turque mettra fin ä Immig­ration des oeuvres d'art hongroises si bien que, jusqu'au XVIIIе siecle, rien n'est ä signaler dans ce domaine. L'art bourgeois du XIXе siecle, le »biedermayer hongrois« n'est représenté ä l'étranger que par 285

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