Guide de sources de l’héritage architectural de Budapest (Budapest, 1976)

et au développement des autres villes de la Hongrie, cet essor peut être considéré pour surdimensionné , surtout en le compa­rant à la cadence du développement du demi-siècle passé. Dans l'enceinte administrative fixée en 1873, lors de l'unification, Ä ère même aux années de la I guerre mondiale, seulement les parties centrales de la ville étaient pleinement couvertes de bâtiments, ensuite, c T était le tour des quartiers extrinsèques et du côté de Buda et du côté de Pest. Même les agglomérations en dehors des limites administratives étaient en voie de croissance: en­visageant leur annexe, le Conseil Municipal des Travaux Publics les a attiré dans sa sphère d'activité, concernant les travaux préparatifs relatifs aux plans de régularisation de ces régions. Pour l'essentiel, les fonctions développées au cours des temps passés des quartiers historiques ne furent oas changées. Le Quartier du Château hébergea d'une manière représentative avant tout les organes suprêmes d'administration d'État /des mi­nistères/, et - on partie - la diplomatie; les propriétaires de la plupart des maisons particulières étaient des familles de l'aristocratie. La Cité a pris les fonctions d'un centre commer­cial, culturel et, pour partie, administratif; le milieu du noyau de la ville de Pest, c' est-à-dire les quartiers en dehors de la Cité, jusqu'à 1' Avenue Dózsa György, était zone pleinement cou­vert de maisons d'habitation et de commerce. Là, surtout en de­hors du Grand Boulevard, il y avait et des ensembles des immeubles donnant l'aspect d'une grande ville et ceux de banlleu laissé à l'abandon. A Buda, les quartiers nommés Víziváros, Ujlak et Krisz­tinaváros sont restés pour une large part même jusqu'aux années e précédant la II guerre mondiale, couverts de petites maisons par­ticulières. Aux années trente, après des expropriations d'une grande envergure, les maisons du quartier nommé Tabán furent dé­molies et le terrain, autours de quelques monuments subsistes, fut transformé "en parcs. g Les ravages désastreux de la II guerre mondiale ont impo­sé la tâche énorme d'urbanisation à la capitale, en même teti.ps, dans des quartiers gravement blessés, ils ont donné la possibilité de pouvoir exécuter des restaurations et des reconstructions depuis longtemps envisagées. Quelquefois c'est même aux destruc-

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