Guide de sources de l’héritage architectural de Budapest (Budapest, 1976)
La domination du style dit "his torisme" /éclecticisme/ caractérise les quatre dernières décennies du XIX e siècle; 1'é^o^ue des travaux de construction de grande envergure; donc, la physionomie urbaine de Budapest fut déterminée par ce style, celui des ensembles de quartiers et de bâtiments, des rangées des rues. L'éclecticisme fait appel à partir de l'an 1861 jusqu'au milieu des années 80 surtout à des motifs de la Renaissance italienne, comme nous les voyons encore sur des hôtels de l'Avenue de la République Populaire /népköztársaság ut ja/, sur les immeubles dans plusieurs rues du quartier central et sur quelques uns du Grand Boulevard. Puis, conformément aux fonctions du bâtiment, les architectes ont cherché des motifs des différentes époques historiques /p.ex. Steindl pour le bâtiment monumental et pittoresque du Parlement a choisi le style du gothique nommé "libre"/. L'historisme tardif des années 90 montre un mélange des éléments des styles divers, surtout ceux du baroque et de la renaissance. Aux dernières années du XIX e siècle, les constructions de Budapest présentent déjà des éléments de l'art-nouveau /nommé en Europe Centrale "sécession"/, envisageant l'établissement d'un style national. L'oeuvre d'Ödön Lechner, le Musée des arts décoratifs a de plus grand renom dans ce style, employant pour décoration le pyrogranit fabriqué dans l'usine de fáiencerie Zsolnay. A partir de 1' an du Compromis austro-hongrois, jusqu' à la première guerre mondiale, Budapest s'est développée en une métropole: le système de ses voies principales, la plupart des ponts du Danube, sa circulation publique, son réseau d'eau et d'égout, de gaz et d'électricité se sont achevés, son habitation s' est triplée /en 1870: 280 000, en 1920: 900 000/, ainsi, du 17 e rang des grandes villes d'Europe /1870/ elle est sortie au 10 e pour 1920. D^ns la nériode entre les deux guerres mondiales, le développement de Budapest continua, pourtant, par rapport au terrain du pays diminué par un tiers après la première guerre mondiale,