Savaria - A Vas Megyei Múzeumok értesítője 24/3. (1997) (Szombathely, 1997)

Jean-Paul Guillaumet–Szabó Miklós–Czajlik Zoltán: A velem–szentvidi francia-magyar ásatások mérlege (1988–1994)

SAVARIA A VAS MEGYEI MÚZEUMOK ÉRTESÍTŐJE SZOMBATHELY 24/3 (1998-1999) PARS ARCHAEOLOGICA 1999 BILAN DES RECHERCHES FRANCO-HONGROISES À VELEM-SZENTVID (1988-1994) JEAN-PAUL GUILLAUMET SZABÓ MIKLÓS CZAJLIK ZOLTÁN CNRS ELTE ELTE Dijon Budapest Budapest Les travaux de recherches de l'Université Eötvös Loránd de Budapest et du Centre archéologique euro­péen du Mont Beuvray, dirigés par J.-P. Guillaumet et M. Szabó, se sont déroulés pendant les étés des années 1988 à 1994. Le troisième initiateur du projet, notre confrère et ami bien aimé, G. Bandi, a disparu en 1988, juste après la première campagne de fouille, emporté par une maladie foudroyante. De même que notre première publication (BUCHSENSCHUTZ et al. 1990), ce bilan est également consacré à sa mémoire. Les fouilles récentes effectuées à Velem-Szentvid par le Musée Savaria de Szombathely, entre 1972 et 1985 (fig. 1), avaient comme but principal l'examen de l'habitat du Bronze final. Les explorations dont les ré­sultats sont publiés d'une manière très lacunaire (BUCHSENSCHUTZ et al. 1990, 45, note 3), dévelop­pèrent la thèse selon laquelle l'habitat de caractère ur­bain fut l'oeuvre de la population des Champs d'Urnes et que la morphologie actuellement perceptible du site remontait à cette période (BANDI - FEKETE 1973­1974,118). Or, parmi les découvertes effectuées, le ma­tériel de La Tène finale est abondamment représenté, et les rapports préliminaires contiennent également des données qui concernent l'oppidum celtique. Tandis que Mária Károlyi, sur la base de sa fouille de 1972, loca­lise la fortification celtique sur une des terrasses les plus basses dans le secteur nord-ouest du site (KÁRO­LYI 1985, 410 et suiv., fig. 16, 22-24), Gábor Bandi, puis Mária Fekete repoussent ,Xoppidum des Boïens" jusqu'à l'acropole et les deux terrasses qui la côtoient vers le nord-ouest (BANDI - FEKETE 1982; cf. FE­KETE 1986, 59 et suiv.). L'objectif de l'ouverture en 1988 des fouilles franco­hongroises, dans le cadre d'une convention entre l'université Eötvös Loránd de Budapest et le Centre archéologique européen du Mont Beuvray, vise en priorité l'occupation de Velem-Szentvid à La Tène finale. Etant donné que la fortification n'a jusqu'à présent jamais été fouillée systématiquement, les premières campagnes ont été consacrées à la défense la plus importante. 1. RECHERCHES SUR LES FORTIFICATIONS 1.1. Le rempart principal. (Chantiers 1 et 3) Sur les résultats, voir les publications suivantes: Chantier 1 (fig. 1): BUCHSENSCHUTZ et al. 1990, 50-54, fig. 3-12; BUCHSENSCHUTZ et al. 1990a, 14­22; BÁRRAL et al. 1996, 417-419; SZABÓ et al. 1994; SZABÓ et al. 1996. Sur les trouvailles de Ha B-C décou­vertes sous le rempart laténien: MARTON 1995; MAR­TON 1996; MARTON 1996a. Chantier 3 (fig. 1): BÁRRAL et al. 1996,418, fig. 4-5. 1.2. La petite fortification secondaire sur la partie sommitale devant le rempart principal. (Chantier 2) Du côté de l'accès naturel de l'oppidum, à la partie la plus élevée, se dresse un imposant talus, témoin de deux périodes de fortification. C'est la continuité du rempart de La Tène exploré lors des campagnes de 1988 à 1990 et aussi la partie ouest de la fortification de contour de la partie sommitale datée de la période médiévale. Devant, des talus pr;< élevés limitent un espace plat qui n'avait fait l'objet d'aucune étude. O. Buchsenschutz, en 1989, y a implanté le chantier 2. Le but était de dater ces fortifications, définir son mode de construction et rechercher à l'intérieur les niveaux d'occupation. La fouille a consisté en un sondage ma­nuel large de deux mètres et long de dix-huit mètres. Le talus, haut de 2 m et large à sa base d'environ 3, 5 m,

Next

/
Oldalképek
Tartalom