Savaria - A Vas Megyei Múzeumok értesítője 24/3. (1997) (Szombathely, 1997)

Jean-Paul Guillaumet–Szabó Miklós–Czajlik Zoltán: A velem–szentvidi francia-magyar ásatások mérlege (1988–1994)

SAVARIA24/3 (1998-1999) PARS ARCHAEOLOGICA est un dôme de pierres plates posé sur le substrat. Il se décompose, par la taille des pierres et la couleur des comblements, en plusieurs couches qui correspondent à des apports successifs lors de la construction. Le parement était en grosses pierres dont il restait une seule assise. En avant de celui-ci, se trouve un fossé creusé dans le substrat, seulement dégagé en surface, comblé par des pierres mêlées à de la terre brune. A l'intérieur, une couche d'environ 8 cm de terre brune, mêlée à quelques petites pierres et du matériel arché­ologique roulé en petit nombre, recouvre une terre plus sombre avec des pierres de plus petit module (taille moyenne des pierres 10 à 20 x 15 cm). Dans cette der­nière couche, on a recueilli 10 objets, tous de l'époque laténienne. Dans le substrat, on a mis au jour huit trous de poteaux et de piquets en U, sans matériel. La pré­sence de céramique laténienne et l'absence d'objets du Moyen Age et du Hallstatt В et С dans ce secteur nous confirment l'interprétation déjà proposée dans un arti­cle précédent. Cet espace fermé est un agrandissement de l'enceinte principale de la période celtique pour y accueillir des marchands, caravanes et troupeaux (BUCHSENSCHUTZ et al. 1990a, 23-24; BÁRRAL et al. 1996,419.) 1.3. Restitution des fortifications de У oppidum celtique. (Cf. fig. 20.) Voir SZABÓ et al. 1994, 107, fig. 1; BÁRRAL et al. 1996,421, fig. 6. Pour compléter les deux publications citées, notons que le sondage n°8 (fig. 1), ouvert en 1991 dans la zone nom­mée „Garaboncia", a bien montré qu' à cause du nive­lement du terrain pour campement de scouts, les couches supérieures du rempart laténien ont été détruites. 1.4. Le rempart de contour et les couches d'occupation de la terrasse sommitale. (Chantier 6) Pour vérifier la datation du rempart de contour de la terrasse sommitale, c'est-à-dire de la limite supposée du „petit oppidum boïen", il a été décidé de fouiller la te­rasse côté nord, dans un secteur dégagé, sur une largeur de 6 mètres et une longueur de 17 mètres. Le sondage, aux abords du puits de mine (chantier 6; fig. 1), partait du rebord du plateau et prenait l'ensemble de la largeur de la terrasse de contour (fig. 2). Une bande de circu­lation, contre la paroi rocheuse du dernier escarpement de la montagne, le limitait au sud. En dessous de la ter­re végétale, coté nord, dans les premiers mètres suivant le surplomb de la terrasse, sont apparus les vestiges ru­béfiés de fortifications. Dans le reste de la fouille, sous l'humus, nous avons rencontré des vestiges d'installa­tions industrielles d'époque moderne: un trou de po­teau, un sol, une fosse d'environ deux mètres de dia­mètre et de trente centimètres de profondeur remplie de blocs de schistes vitrifiés, une tranchée en U, une partie d'une structure continuant dans la coupe est et, dans les trois derniers mètres du sondage, au sud, un grand creusement. Celui-ci correspond à une petite partie d'un four à chaux dont la suite est sous la banquette. Ce four, fondé dans le rocher, a détruit les niveaux antéri­eurs dans tout ce secteur. Dans ces niveaux modernes, nous avons trouvé un matériel abondant dont nous présenterons seulement les pièces les plus caractéristiques. Pour la période médié­vale, à côté de nombreux tessons de céramique, nous avons recueilli quelques pièces métalliques: une boucle de ceinture (fig. 3,1); une lame de petit couteau en fer massif à dos épais et soie rectangulaire (fig. 3,2); un morceau de pince à épiler, partie du même objet que l'élément trouvé en UF.6.69 dans les niveaux médié­vaux; une plaquette en os avec rivet de fixation en bronze (fig. 3,4); un petit anneau ou bague d'enfant en bronze (fig. 3,3). Parmi le matériel plus ancien, en céramique celtique, nous avons: un bord d'un pot en céramique commune tournassée claire-sombre (fig. 4,1); deux bords rentrants de deux jattes en céramique tournée fine sombre (non représentés); deux fragments de panse dont un avec une partie du fond d'un pot en céramique commune tournassée graffitée au décor de peigne vertical (non représentés); un fragment de bord de bouteille en céramique tournée fine grise (non rep­résenté); un bord d'un pot en céramique tournée fine grise (fig. 4,2); la partie haute d'un pot avec une fine cannelure à la base de la lèvre en céramique tournée fine claire, rouge (fig. 4,3); la partie haute d'une jatte au rebord disparu avec deux gorges sur le col en céra­mique tournée fine claire, orangée (fig. 4,4); la partie haute d'un pot, au bord souligné de deux légères can­nelures en céramique commune tournassée claire­sombre (non représentée). Ce mobilier est datable de LT D (SZABÓ et al. 1994, 124); le fragment représenté sur fig. 4,3 invoque la céramique de caractère LT D2 (SZABÓ et al. 1994, 119 et 121, secteur Illb, fig. 11 et 124). Dans la partie centrale du sondage, un paléosol for­mé d'une terre brunâtre et contenant plus de 150 tes­sons médiévaux est apparu sous ces niveaux. Cette cou­che horizontale venait, au nord, mourir sur la partie haute du rempart. Ce dernier a formé barrage et a em­pêché le lessivage habituel sur ce site. Il a permis la mi­se en place et la conservation de ce paléosol. Sur celui­ci, les structures construites se réduisent, dans la partie sud-est, à deux foyers domestiques (UF.6.25, UF. 6.27). En batterie, l'un orienté nord-sud et le second est-ouest, leurs entrées donnent sur une aire commune sans amé­nagement particulier. Ils sont formés d'une sole ova­384

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