Vízügyi Közlemények, 1962 (44. évfolyam)
4. füzet - IX. Könyvismertetés
(27)* BASES HYDROLOGIQUES DE LA RÉGULARISATION DU NIVEAU D'EAU DES LACS Par К. Szesztay, ingénieur docteur (Voir texte hongrois p. 167) La régularisation du niveau d'eau des lacs se fait le plus souvent par le contrôle de l'écoulement de l'eau en excès à l'aide de vannes. En fixant les débits maximaux devant servir pour dimensionner au point de vue hydraulique celles-ci ainsi que d'autres ouvrages destinés à l'évacuation de l'eau, il faut tenir compte du fait qu'en augmentant le rendement des ouvrages les variations du niveau d'eau diminuant rapidement au début ne peuvent être réduites que de moins en moins dans la suite ( fig. 1 et 3). Une des données de base des calculs est le débit Q™ a x correspondant à la plus grande hausse naturelle du niveau d'eau pouvant se produire, que l'on peut déterminer en étudiant la probabilité des variations naturelles mensuelles du niveau de l'eau (fig. 2). Dans les conditions climatiques de la Hongrie la solution la plus économique se situe généralement au quart-tiers inférieur du domaine compris entre le débit d'évacuation constant, uniforme Qet le débit Q™ a x. En dehors du degré de rendement des ouvrages d'évacuation le résultat de la régularisation du niveau d'eau dépend notablement du choix du programme d'évacuation de l'eau aussi. A ce sujet les résultats des calculs comparatifs basés sur les bilans hydrologiques mensuels du lac Balaton fournissent des points d'appui (fig. 4-8). Le succès des manipulations avec les vannes peut être considérablement accru si l'on est en possession de prévisions à longue échéance concernant les hausses naturelles des niveau d'eau en hiver-printemps (fig. 9). L'on ne peut réaliser avec succès la régularisation des niveaux d'eau avec des vannes d'évacuation que si la moyenne de l'eau en excès (L) est au moins 40 — 50% de la somme (P + L), P étant l'évaporation moyenne d'une longue série d'années (fig. 10). Dans les conditions climatiques de la Hongrie la régularisation parfaite du niveau d'eau ne peut se réaliser qu'en construisant des vannes d'évacuation et en assurant simultanément la possibilité de suppléer artificiellement de l'eau (fig. 12). En choisissant le degré de rendement q m de la fourniture d'eau supplémentaire l'on peut s'appuyer sur la corrélation existant entre celui-ci d'une part et la baisse du niveau d'eau en-dessous de la limite inférieure ainsi que la durée de cette baisse d'autre part (fig. 11). Dans certains cas on peut faire diminuer le rapport P : (P -+- L) caractérisant le bilan hydrologique et en même temps favoriser les possibilités de la régularisation du niveau d'eau en augmentant, resp. diminuant l'étendue de l'eau morte (fig. 13 et 14, tableau I ). Pour des eaux de superficie relativement petite (moins de quelque km 2) on peut envisager d'employer, en vue de la régularisation du bilan hydrologique, des matières chimiques faisant diminuer l'évaporation (fig. 15). Dans l'état actuel des recherches à ce sujet il appert cependant, que'en Hongrie ceci ne peut se faire économiquement que si la valeur de l'eau économisée dépasse 3 — 4 Ft/m 3. S'il est envisagé de faire intervenir dans une large mesure les ressources d'eaux mortes dans les distributions d'eau, il faut examiner l'influence du prélèvement projeté sur les oscillations du niveau d'eau. En augmentant la quantité d'eau prélevée de façon constante et uniforme (Q v ) les données caractérisant les oscillations du niveau d'eau croissent faiblement au début, mais de plus en plus rapidement dans la suite (fig. 1.6 et 17). En ce qui concerne la répartition des prélèvements d'eau au cours de l'année, il est souhaitable, au point de vue des variations du niveau d'eau, que les prélèvements les plus importants se fassent dans les périodes à bilan hydrologique positif, soit dans les mois de l'hiver (fig. 18) (Traduit par M. R. de Châtel, ingénieur civil)