Vízügyi Közlemények, 1956 (38. évfolyam)

2. füzet - VII. Kisebb közlemények

(12) EMPLOI DU SOL-CIMENT AUX TRAVAUX HYDRAULIQUES Par Z. fíabos (Voir pp. 71-96 dans'le texte hongrois) 691.54 + 691.4 : 626/627 Le sol-ciment fourni par le mélange de la terre, du ciment et de l'eau est employé­comme matériau de construction déjà partout au monde, surtout dans la construc­tion des routes et des pistes d'aérodromes, ainsi que dans le bâtiment. Mais il occupe déjà une place dans les travaux hydrauliques aussi, où il est surtout employé pour des revêtements de lits. En dehors de son coût réduit son emploi est motivé par l'avantage qu'il permet d'économiser des quantités importantes de matériaux plus précieux. Son application a été partout précédée d'essais consciencieux au labora­toire et à pied d'oeuvre, essais dont les résultats sont généralement concordants. 11 peuvent (' tre résumés en ce qu'en fonction du but proposé de l'emploi du sol-ciment, seulement des terres contenant 10 85% d'argile et moins de 8% de matières organi­ques peuvent convenir à sa confection. Toutefois après exécution d'essais soignés l'on peut utiliser en cas de besoin des matériaux sortant du cadre de cette spéci­fication. Même avec un faible dosage de ciment la résistance du sol-ciment peut être augmentée dans une mesure telle que pour la plupart de ses applications il satis­fait aux exigences. Les meilleurs dosages semblent être de 6 -8% pour des sols sableux et graveleux, de 8 — 12% pour le sable limoneux, de 10 — 12% pour des sols poussi­éreux et argileux, de 10 — 15% pour l'argile et l'humus argileux, les pourcentages étant à appliquer au poids, en fonction de l'application. Le pourcentage d'eau de prise resp. de compaction doit varier, pour être favorable, entre 10 — 14%. Les examens de laboratoire exécutés en Hongrie prêtaient attention surtout au climat continental caractérisé par les températures extrêmes, aux fortes gelées, aux fréquentes successions de gel et de dégel. On a constaté que l'influence de la gelée sur le sol-ciment est le plus défavorable lorsqu'il en est atteint étant trempé, ou durant sa prise. La résistance du sol-ciment au gel est d'autant plus grande que le dosage de ciment était plus fort, mais seulement si sa prise s'est effectuée durant une période d'au moins 28 jours exempts de gel. Aux travaux hydrauliques l'occasion se présente souvent de pouvoir employer le sol-ciment. On s'y sert souvent de bétons maigres dont la résistance, vu qu'ils ne constituent pas des éléments de construction, dépasse de beaucoup ce qui, en l'occu­rence pourrait être motivé. De tels bétons maigres sont appliqués pour l'égalisation des plates-formes de massifs de fondations et de celles servant au montage des arma­tures pour des fondations en béton armé, pour certains échanges de sol, au remplissage de l'intérieur de puits et de caissons de fondation etc. Dans tous ces cas l'emploi du sol-ciment est généralement plus économique que celui du béton maigre. Suivant des exemples français et américains le sol-ciment peut fort bien servir à la construction de maisons, car sa résistance dépasse non seulement celle ties murs en pisé, mais encore celle des murs en briques ordinaires. Dans le domaine des tra­vaux hydrauliques le sol-ciment peut donc servir à la construction impeccable et bon marché de bâtiments de service, de maisons de garde de barrages et canaux, de magasins, d'abris pour ouvriers le long des digues de défense contre les crues. 11 peut également être employé pour confectionner les planchers et. réparti en dalles, le revêtement de caves et de cours, voire à l'aide d'un coffrage convenable, à la con­struction des clôtures aussi. De nombreux exemples de l'étranger prouvent que le sol-ciment convient fort bien à la confection de revêtement de lits. On a exécuté en Hongrie des séries d'essais spéciaux pour examiner cette question d'une façon approfondie, eu égard spéciale­ment aux effets du gel. Les résultats des études ont confirmé que le sol-ciment peut être employé pour le rev< tement de canaux malgré les fréquentes successions de gel et de dégel du climat continental, pour autant, qu'ils aient un débit à peu près stable, les oscillations de leurs niveaux d'eau étant donc faibles, ou qu'il s'agisse de canaux servant périodiquement à l'évacuation d'eaux des précipitations ou industrielles ou enfin de canaux d'irrigation n'étant en service qu'aux époques exemptes de glace.

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