Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)

2. füzet - XVII. Kisebb közlemények

78 II. Bassins de sédimentation •préliminaire. Par où les eaux usées doivent passer avant de subir le procédé des boues activées. Les avis, quant à leur nécessité, sont différents, mais leur emploi est éco­nomique en présence d'eaux industrielles fortement usées. III. Bassins d'aération. 1 ) Dans le procédé de l'air insufflé, ce sont les bulles d'air insufflées par les interstices des plaques en béton se trouvant au fond du bassin, qiu animent sans cesse, tant la circulation des flocons de boue que leur mélange intime à l'eau usée à épurer, ainsi que l'alimentation en oxygène des microorganismes. La pression utilisée pour insuffler l'air sous les plaques de béton est de 0-1—0-2 atmosphère. En Angleterre, pour augmenter le brassage, le plafond des bassins d'aération est pourvu de sillons en dents de scie aménages à l'origine perpendiculairement, à l'heure actuelle également parallèles à l'axe longitudinal du bassin ; les diffuseurs d'air sont placés au fond des sillons (fig. 4., tableau 4). Par contre, aux Etats Unis, où on a adopté la forme plate pour le plafond, les diffuseurs d'air sont aménagés le long d'un des grands côtés du bassin, et de ce fait, l'eau à épurer traverse le bassin avec un mouvement hélicoïdal (fig. 5). Le degré d'aération dépend de la durée d'aération et de la quantité d'air utilisée. Dans le cas d'une sousaération ou d'une suraération, il se présente de grandes difficultés lors de la sédimentation secon­daire succédant à l'aération et lors de la déshydratation de la boue, extrêmement légère et dont la teneur en eau atteint 99-5%. De même, il est également très impor­tant de calculer, comme il convient, le rapport entre la surface des diffuseurs d'air et la superficie totale du bassin d'aération. En ce qui concerne la profondeur des bassins, elle dépend de la concentra­tion des eaux usées. Aux Etats-Unis, la profondeur des bassins est de 4-5 m, tandis qu'en Angleterre et sur le Continent, du fait de la concentration plus forte des eaux usées, on adopte de plus faibles profondeurs. La longueur des bassins est également fonction du degré d'aération néces­saire et dépend aussi du fait que l'on opère sur la base d'un système continu ou discontinu. Ce qui importe également, c'est la quantité de boues activées à introduire à l'entrée des bassins d'aération et qui est nécessaire à l'injection dans les eaux à épurer. Cette quantité est très variable, 5—25%, suivant la concentration des eaux usées, suivant le degré d'activité des boues et le système d'aération employé. En ce qui concerne la nécessité de régénérer les boues activées, les opinions diver­gent. En tout cas, en présence d'eaux industrielles ou d'eaux plus concentrées, la réactivation est nécessaire, car les boues épuisées et affaiblies dans leur activité sont susceptibles, de par leur nature et leur masse, de fermenter, donc, les boues activées sans réactivation ne présentent pas d'avantage, mais sont plutôt une entrave au fonctionnement des bassins d'aération. Par contre, dans le cas, où l'on n'a qu'à épurer des eaux usées assez faibles, on peut se passer de réacti­vation, car il est plus efficace d'utiliser cette quantité d'air dans les bassins d'aéra­tion eux mêmes que d'insuffler l'air dans la masse limoneuse se trouvant dans les bassins de réactivation.

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