Vízügyi Közlemények, 1933 (15. évfolyam)

2. füzet - XVII. Kisebb közlemények

67 nution de la quantité proportionnelle des nitrates et des chlorures plus facilement solubles. Par suite de cela, l'influence des nitrates et des chlorures, exercée sur l'effet dispersant des alcalis se trouvant dans le sol, diminue et le sol passe à l'état colloïdal. L'expérience qu'on peut tirer de ce phénomène est que, avant de procéder au lessivage du sol ou bien à l'arrosage d'un sol à forte teneur en sel, il est recom­mandable de le soumettre à un examen rigoureux à ce point de vue. Un autre problème important concernant l'arrosage est l'observation des conditions de la nappe phréatique. Dans cet ordre d'idées, l'article communique quelques données d'observation, empruntées à M. Ch. Scofield, relatives à la nappe souterraine et faites aux installations d'arrosage en Amérique du Nord. Ces don­nées démontrent l'inégalité du niveau de la nappe souterraine en indiquant le rap­port intime existant d'une part entre la teneur en sel et la capacité de perméabilité, d'autre part, entre la teneur en sel et la nappe phréatique. Il en ressort que, lors de l'étude des conditions de la nappe phréatique des terrains arrosés et de toute autre question rentrant dans cet ordre d'idées, la détermination de la teneur en sel peut fournir d'utiles données. Puis, si l'arrosage est combiné avec le drainage, les drains doivent être placés, en principe, dans des endroits peu perméables. En Amérique, à certains endroits, on a observé que par suite de l'amoncel­lement des sels du fait des arrosages, le sol devenait alcalin et sa fertilité diminuait. Ce phénomène s'est présenté là où la perméabilité du sol était faible ou bien le niveau de la nappe phréatique était si élevé qu'il se produisait, par voie de capil­larité, une évaporation directe des eaux souterraines et les sels dissous dans l'eau s'évaporant, restaient à la surface du sol. Par conséquent, dans ces phénomènes, la question la plus importante est la qualité de l'eau d'arrosage. On peut citer les irrigations du Midi de la France, où on arrose depuis des siècles avec de l'eau cal­caire de la Durance, sans que l'on puisse constater une altération quelconque des propriétés physiques du sol. Par contre, aux Indes et en Afrique du Sud, le pro­blème de l'amoncellement des sels se pose également. Depuis peu, aux Etats Unis, on observe minutieusement ce phénomène. Là, où le drainage existe, sur la base du jaugeage de l'eau d'arrosage et du volume d'eau évacué par les drains, ainsi que sur la base de la détermination de la qualité desdites eaux, on cherche à établir le bilan des sels dans le sol. Dans d'autres lieux, en comparant l'eau d'arrosage et la qualité de la nappe souterraine, on cherche à déterminer tout au moins la tendance du processus se produisant dans le sol. Les examens ont prouvé que ces sols sont déjà arrivés à un début d'alcalinisation dont les progrès peuvent être entravés en prenant certaines mesures. Dans ce but, on emploie le plâtre soit en poudre répandue sur les terres, soit mélangée à l'eau d'arrosage dosée dans des appareils à cet effet. L'essentiel du procédé n'est rien d'autre qu'un lessivage au moyen d'une eau contenant des sels de chaux. Les expériences résumées sont les suivantes. 1) Dans les terrains arrosés, on doit observer régulièrement les niveaux de la nappe phréatique ; en cas d'irrégularité, on doit étudier d'une manière très pré­cise les conditions de la nappe souterraine et procéder, en vue d'obtenir des ren­seignements utiles, à une détermination de la teneur en sel du sol. 2) Si l'on constate que, par suite de l'arrosage, le niveau de la nappe souter­raine s'élève et que, par voie naturelle, elle ne peut s'écouler d'une manière suffi­sante, il faut procéder au drainage ou bien, si cela n'était pas économique, l'arro-

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