Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

1939 - 1945: A Szlovák Állam idején

1939-1945: A Szlovák Állam idején 63 ensured the possibility of political and cultural self­organization for the Hungarians and fostering relations with the mother country, the fact that § 95 of the Constitution made the protection of all of these rights dependent on reciprocity, put the Germans in a privi­leged position. The Constitution sought to regulate the exercise of the language rights of minorities in a sepa­rate law, but this has not been adopted; so in theory the inherited language legislation of the First Republic remained valid. One of the obstacles to the exercise of the language rights of the Hungarian minority was the minimum number of educational institutions (the only secondary school in Bratislava (Pozsony) and a few elementary schools), and that the proportion of the Hungarian pop­ulation did not reach 20% in any district. Out of Slovakia’s 2,653 settlements only 24 had a Hungarian majority, and the proportion of Hungarians exceeded 20% in further 8 settlements. This is all we know about settlements, and because the results of the 1941 census regarding municipalities were lost, we can draw conclu­sions about specific settlements only on the basis of the 1930 census data. In this situation, the use of minority languages were mostly limited by the coordinates of reciprocity and intentions of local power, and both factors had a nega­tive impact. The Hungarian minority policy was just as limited and illiberal as it was before Trianon, so the Slovak government, referring to the principle of reci­procity, presented a similar anti-minority attitude, and the county and district administration managers showed fundamentally malicious behaviour against the Hunga-Selmecbánya/Banská Štavnica, 2011 A Selmecbányái kálvária magyar feliratai átvészelték a 20. század viszonytagságait Madarské nápisy na štiavnickej Kalvárii prežili turbulencie 20. storočia The Hungarian signs on the Calvary in Banská Štavnica (Selmecbánya) survived the hardships of the 20th century Les inscriptions hongroises du calvaire de Banská Štiavnica (Selmecbánya) ont survécu les péripéties du 20ème siècle À partir de l’automne de 1938 le développement poli­tique de la Slovaquie s’orientait vers la droite. Les mesures du gouvernement slovaque autonome nommé le 7 octobre conduisaient progressivement au dévelop­pement d’un système totalitaire, antisémite et nationalis­te. La République Slovaque autonome a été proclamée le 14 mars 1939 qui, étant l’allié de l’Allemagne de Hitler, portait presque toutes les marques des états tota­litaires : le parlementarisme était formel, il fonctionnait pratiquement en tant que la dictature d’un seul parti, le Parti populaire slovaque de Hlinka, et les lois anti-juives ainsi que leur mise en oeuvre appartenaient aux plus extrêmes même au niveau européen. À la suite du premier arbitrage de Vienne, environ 60 000 Hongrois sont restés en Slovaquie autonome, indépendante à partir du 14 mars 1939- La plupart d’eux vivaient à Bratislava (Pozsony), à Nitra (Nyitra) et dans l’agglomération de ces deux grandes villes, mais un bon nombre de Hongrois restaient dans les villes impor­tantes de la Slovaquie de l’époque, à Banská Bystrica (Besztercebánya), à Prešov (Eperjes), à Kežmarok (Késmárk), à Spišská Nová Ves (Igló), à Banská Štiavni­ca (Selmecbánya), etc. Le statut des minorités a été réglé définitivement par la constitution de la République Slovaque adoptée le 21 juillet 1939 dont le douzième chapitre s’occupait des droits des minorités. Les paragraphes ont été ajus­tés aux exigences du groupe ethnique allemand. (143 209 habitants de la minorité allemande vivaient dans le pays en 1941.) Alors que le texte de la consti­tution n’a pas établi de distinction parmi les groupes ethniques vivant sur les territoires de la Slovaquie (Allemands, Hongrois, Rusyns ou Ruthènes) et il a assuré théoriquement la possibilité de s’organiser sur la scène politique et culturelle aux Hongrois ainsi que l’entretien de bonnes relations avec le pays d’origine, les Allemands avaient une situation privilégiée grâce au 95tmt paragraphe de la constitution qui a soumis la garantie de ces droits à la réciprocité. La constitution souhaitait régler l’exercice de droits linguistiques des minorités dans une loi spéciale, mais l’adoption de cette loi n’a pas eu lieu; théoriquement les règlements linguistiques hérités de la première république sont restés donc en vigueur. Il était difficile d’appliquer les droits linguistiques de la minorité hongroise à cause du nombre minimal des éta­blissements d’enseignement hongrois (un seul lycée à Pozsony et à peine quelques écoles primaires) car le pourcentage des habitants hongrois n’a pas atteint 20% dans aucun des districts. Seulement 24 sur les 2653 muni­cipalités de la Slovaquie avaient une majorité hongroise et il y en avait encore 8 où le pourcentage des Hongrois dépassait 20%. C’est tout ce que l’on sait des municipali­tés car les données du recensement de 1941 concernant les municipalités ont disparu, on ne peut pas tirer des conclusions concernant des municipalités précises qu’à la base des données du recensement de 1930.

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