Horony Ákos - Orosz Örs - Szalay Zoltán: A hely nevei, a nyelv helyei. A kisebbségi nyelvi jogok története Szlovákiában 1918-2012 - Jelek a térben 4. (Somorja, 2012)

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában

Vizuális kétnyelvűség napjaink Szlovákiájában 145 ment and its successor, the National Government Commissioner responsible for minorities, but they were increasingly delayed. In this situation the civil society activists made a move again, who in June 2012 from their own resources fully renovated a railway station and dec­orated it with bilingual notices in the south-western Slovakian village of Okoličná na Ostrove (Ekel). The case attracted a great deal of attention, but the Hungarian place-name signs remained untouched only for two days - although at first the Slovak Railways management admitted to the press that they removed the signs, later they denied this. Months later, on the day of Santa Claus, during a performance at the same place, activists dressed as Santa Claus put up a bilingual place name. The first privately-owned Slovak (Czech-owned) railway transport company had a completely different approach than the state railway company. In 2012, on the Brati­­slava-Komárno line at stopping points managed by the railway company (Velká/Nagy- and Malá/Kispaka, Mi­chal na Ostrove/Szentmihályfa and Veiké Bla­­hovo/Nagyabony) Hungarian place names were placed on the platforms - this was the first case since the 1930s, that an official institution undertook bilingualism in the railway transport. However, it should be noted that with­out the interaction of the civilians (specifically, the Roundtable of Hungarians in Slovakia) this move for­ward would have hardly taken place. Ekel/Okoličná na Ostrove, 1940 A település hivatalos neve 1948-ig megegyezett a magyar névvel, így fel sem merült a kétnyelvűség kérdése Oficiálny názov obce sa do roku 1948 zhodoval s madarským názvom, preto sa otázka dvojjazyčnosti ani neriešila As the official name of the town was the same as its Hungarian name until 1948, the issue of bilingualism was never raised Le nom officiel de la municipalité correspondait au nom hongrois jusqu’en 1948 donc la question du bilinguisme ne se posait même pas Certaines municipalités (Moldava nad Bodvou/Szepsi en premier) ont indiqué à la Société Nationale des Chemins de fer Slovaque leur demande de déposer les noms de ville hongrois mais leur demande a été refu­sée. Des négociations au niveau gouvernemental ont commencé entre la société des chemins de fer et le département des minorités nationales de l’agence gou­vernementale (puis son héritier, le commissaire du gou­vernement chargé des affaires minoritaires), mais ces négociations semblaient se prolonger. Les activistes civiles se lançaient de nouveau dans l’action en renou­velant de leurs propres moyens les panneaux bilingues d’une gare ferroviaire à Okoličná na Ostrove (Ekel), vil­lage au Sud de la Slovaquie, en juin 2012. Cette affaire a fait grand bruit mais les panneaux ne sont restés intacts que pendant deux jours - et malgré le fait que la direction de la Société Nationale des Chemins de fer Slovaque a reconnu à la presse d’avoir fait enlever les panneaux, cette déclaration a été démentie plus tard. Des mois plus tard, le jour de Saint Nicolas des activistes habillés en père Noël ont déposé des panneaux bilingues aux mêmes endroits dans le cadre d’une performance. La première entreprise de transport ferroviaire privée (de propriété tchèque) en Slovaquie avait une attitude complètement différente de celle de la société nationa­le des chemins de fer. En 2012 les noms de villes hon­groises sont apparus sur les quais aux gares gérées par cette entreprise (Veľká Paka/Nagypaka-Kispaka, Michal na Ostrove/Szentmihályfa et Veiké Blahovo/Nagya­­bony) sur la ligne Pozsony-Komárom — c’était le pre­mier exemple depuis les années 1930 à ce qu’un éta­blissement officiel ait assumé le bilinguisme dans la cir­culation ferroviaire. Il faut cependant noter que ce pro­grès n’aurait probablement pas eu lieu sans la contribu­tion des parties civiles (notamment la Table Ronde des Hongrois en Slovaquie). La situation s’évaluait d’une manière encourageante au niveau de la circulation routière aussi. Les gares rou­tières des villes du Sud de la Slovaquie sont devenues munies des panneaux bilingues. À Šamorín (Somorja) on avait besoin de la pression venant des parties civiles (Société Civile de la Voix de Somorja) pour que le conseil local complète les panneaux slovaques avec des textes en hongrois, mais cette démarche se déroulait sans problème à Komárno (Komárom) ou bien à Štúro­vo (Párkány). Avec l'objectif de soutenir ces processus, le mouvement Sud de la Slovaquie Bilingue a lancé une initiative en novembre 2012 à Galanta (Galánta) (ville qui se situe à la frontière linguistique) où ils ont remplacé tous les panneaux slovaques par des panneaux bilingues. Un événement contraire à la pratique habituelle nous montre que les autorités sont encore capables d’être passionnées dans le cas des panneaux de ville bilin­gues. En août 2012 les médias hongrois en Slovaquie

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