Boros István (szerk.): A Magyar Természettudományi Múzeum évkönyve 50. (Budapest 1958)

Acsádi, Gy. ; Nemeskéri, J.: La population de la Transdanubie Nord-Est. Xe et XIe siecles.

— enfin — on découvre dans un seul cas, l'élément dolichocrâne-mongoloïde dans le cimetière de Százhalombatta—Felsősánc. En nous résumant, on peut constater le fait que les populations des cime­tières du comitat Fejér se caractérisent en premier lieu par une dolichomorphie europoïde, et en partie par une brachymorphie s'attachant aux types alpin et dinariques. Ce phénomène peut avoir trait aux populations des temps avars tardifs de ces territoires, c'est à dire, à une de ces populations plus ou moins slavisée. Les cimetières des temps arpadiens qui se trouvent dans le grand méandre du Danube, renfermaient des populations qui présentaient des traits caractérisant les Hongrois conquérants : europoïde-brachycrâne, turanoïde, armenoïde, et europo-sibiride, à côté des éléments europoïde-dolichomorphe, et brachymorphe . En ce qui concerne les caractéristiques démographiques, des populations provenant du X e et du XI e siècles, nous n'avons pas l'intention de les résumer, puisque les séries traitées ne peuvent vraiment pas être considérées comme échantillons représentatifs. Mais nous tenons à faire ressortir le fait que même ce sondage très réduits nous a apporté les valeurs démographiques présentant une analogie sensible avec les résultats des elaborations faites sur des matières provenant de cimetières explorés dans leur intégrité (2, 33, 35). Par exemple, voici quelques analogies : l'espérance de vie — qui se présente ici très défa­vorable, surtout à côté de celle d'aujourd'hui (l'espérance de vie moyenne à 20 ans y est 40 ans environ) ; l'espérence de vie moyenne a été bien plus favo­rable pour les hommes que pour les femmes ; la proportion des sexes se montrait plus équilibrée ; la mortalité infantile fut fort élevé (constatable seulement là où, par la suite des fouilles on a aussi gardé les squelettes des enfants) ; et la mortalité générale qui se montrait autour de 40°/ 00 . Les cimetières découverts dans les environs des localités actuelles, ou dans les localités mêmes, qui provien­nent du X e et du XI e siècles, prouvent que c'était cette population de la période arpadienne précoce qui a peuplée ces territoires. Mais il faut y ajouter que les populations qui se sont servi de ces cimetières, n'ont pas dû être très nombreuses (comptaient à peu près 100 âmes), la population y était bien moins dense qu' aujourd'hui. Pour finir, nous avons à remarquer sur nos données employées que l'âge des individus analysés ont été déterminé selon les moyens dits clas­siques lesquels n'atteignent pas les méthodes nouvelles, prenant en considéra­tion plusieurs caractères, c'est à dire des méthodes complexes, bien plus justes, pour la détermination de l'âge. C'est pour ça, et aussi à cause de l'insuffisance des cas que l'authen­ticité de l'analyse démographique n'est pas toujours complète, et parfois celle de l'analyse anthropologique non plus. Pourtant, nous pensons que notre étude n'était pas inutile, bienque nous tenons à souligner réitérément que nos visées ne tendeaient qu'à fournir des données anthropologiques, contribuant ainsi à l'histoire et aux données ethniques du peuplement de cette région vraiment significative. Il est de toute évidence que l'image ici débau­chée devra changer dès que de nouvelles trouvailles seront mises à jour — mais peut-être avons nous soulevé quelques idées fertiles, et utilisables sur ce sujet.

Next

/
Oldalképek
Tartalom