Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 8. (Budapest, 1955)

BALOGH, YOLANDE: Sur des Statues de l'époque Arpadienne. II. La Lunette de Szentkirály

15. Maître hongrois, seconde moitié du XIII

e siècle : Le Christ avec le couple de donateurs. Le relief de la lunette provenant de l'église de Szentkirály. Budapest, Musée des Beaux-Arts. Magyar mester, XIII. század 2. fele : Krisztus donátorpárral. Lunetta-dombormű a szentkirályi templomból. Budapest, Szépművészeti Múzeum. a fait à plusieurs reprises l'objet d'étude des chercheurs hongrois, aussi fut-elle toujours mentionnée dans les ouvrages synthétiques, et à juste titre, car les grandes qualités du bas-relief, sa plasticité vigoureuse et sa composition parfaite lui assurent une place particulière dans la sculpture hongroise de l'époque arpadienne. Le plus frappant est sa composition évoluée. Couvrir de bas-reliefs le tympan des porches en plein cintre fut un problème des plus importants de la sculpture romane. Les sculpteurs de cette époque avaient essayé par l'Europe entière nombreuses solutions de ce problème. Quant au relief de Szentkirály, il n'y a qu'un seul type de composition qui est important : la composition à trois figures, et particulièrement son évolution dans les territoires géographiquement et artistiquement proches de la Hongrie. L'évolution des compositions de tympans à trois figures peut être retracée de la manière suivante. Au cours du XII

e siècle trois sortes de solutions se sont formées presque parallèlement l'une à l'autre. L'un des types est constitué par de figures en pied. Cette manière de composer entraînait naturellement le fait que l'on n'avait pas pris en considération la forme imposée par le cadre, par conséquent il n'existe pas de templom és a Sz. Jakab kápolna (L'église abbatiale de Ják et la chapelle Saint Jacques). Szombathely, 1943, p. 50. ; K a m p i s, A. : Régi magyar szobrászat. (La sculpture hongroise ancienne.) Budapest, 1948. p. 5. ; K a m p i s, A.: La sculpture hongroise ancienne. Paris, 1948. p. 5.