Antall József szerk.: Orvostörténeti közlemények 75-76. (Budapest, 1975)

TANULMÁNYOK - Moess Alfréd: Az 1739—40. évi pestisjárvány a távolból és közelről

La peste n'attrapa pas le comitat Vas, et ainsi la région de Kőszeg restait aussi intacte de l'épidémie. János Sartoris, pasteur de l'assemblée luthérienne de Nemescsó, situé quelques kilomètres de Kőszeg, a noté sur les pages vierges à la fin du premier volume du registre paroissial tout ce qu'il trouvait considérable entre 1739 et 1743. Ses inscriptions sont datées, ainsi par conséquent nous pouvons former l'image chronologique sur l'évolution de l'épidémie, comme on la voyait aux bords occiden­taux du pays. A Kecskemét, dans la partie intérieure du pays, la peste, la «mort noire», a exterminé le tiers des habitants de la ville, quasi (i.000 hommes. Pour la reconstruction de l'évolution de l'épidémie de Kecskemét le registre mortuaire catholique romain était en priorité la source. Le registre calviniste complète bien les sources, mais ses indications ne sont pas complètes. Certes, on ne peut pas constater le commence­ment réel de l'épidémie sur la base des inscriptions — les contemporains pouvaient aussi l'observer, quand les décès diurnes sont devenus collectifs —, mais nous pouvons peut-être enregistrer que l'épidémie arriva à son point culminant au cinquième mois, chez les calvinistes 3—4 semaines plus tôt que chez les catholiques. On a l'occasion de comparer l'épidémie de la peste avec le ravage de l'épidémie du choléra dans le courant de l'année 1831. On peut constater avec la comparaison des deux indications que la peste a déterminé non seulement la grande diminution des habitants, mais elle a aussi profondément influencé la formation de la progres­sion démographique de l'avenir, par là, qu'elle avait décimé les classes d'âge, qui étaient encore au début de la vie conjugale ou contracteraient un mariage seulement après 5—20 ans. De cet aspect, on ne peut pas passer sous silence qu'il y a un surplus insolite de femme dans la mort de cette classe, — si ce n'était pas suffisant pour trébucher l'équilibre des sexes — cepandant ce surplus a diminué la base de l'aug­mentation de l'avenir. Selon le témoignage du diagramme 6. l'ordre accoutumé des naissances a culbuté dans l'année de l'épidémie de la peste: le nombre des naissances a fortement retombé après deux mois du commencement de l'épidémie, au point culminant de l'épidémie, au mois de juin, et il restait aussi fortement au-dessous de la moyenne dans la deuxi­ème partie de l'année. En continuant, en I 740 jusqu'au mois de mai les naissances sont par la suite au point de minimum, par contre, au mois de juin le nombre des naissances s'est élancé et il reste à un haut niveau jusqu'à la fin de l'année. Ainsi, l'an 1740 montre de nouveau une ascension au nombre des naissances, mais il reste encore plus de 100 en arrière du maximum de 1738. En 1740 nous pouvons observer encore un événement: la mortalité infantile grandit dans la première semaine de la vie et après un mois de la naissance, relativement aux ans précédents. En totalisant les indications du dépérissement dans les classes d'âge, on peut constater que plus d'un tiers des gens de 11—20 ans, presque la moitié des enfants de ô —10 ans, et plus de la moitié ceux de 1—4 ans périssent victimes de la peste. Plus jeune est la classe d'âge et davantage la perte. La comparaison des indications des registres corrige aussi l'indication de l'histoire jusqu'à présent. Ce n'est pas probable que seulement le tiers des habitants de Kecskemét périssaient de l'épidémie. Certes il n'y a pas des index démogra­phiques exactes, en tous cas nous pouvons constater qu'un dépérissement de 40% touche de près à la réalité. A, MOESS, Dr. oecon. Collaborator of the Semmelweis Medical Historical Museum 113Ü Budapest XIII., Rajk L. u. 34. Hungary

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