Csengeryné Nagy Zsuzsa dr. – Doroghyné Fehér Zsuzsa dr. szerk.: A Magyar Nemzeti Galéria Évkönyve 2. szám. (MNG Budapest, 1974)

8. János Jankó (1833-1896) : Transporteur de bois à Szentendre, 1869 Jankó János (1833—1896) : Szentendrei fahordó, 1869 9. János Jankó (1833-1896) : Slovaque transporteur de bois, vers 1869 Jankó János (1833—1896) : Tót pare.szt szekérrel, 1869 k. magazines Nagy tükör (Grand Miroir) et Üstökös (La Co­mète) rédigés par Jókai qui a été le garçon d'honneur du peintre lors de son mariage avec Gizella Bajay le 8 janvier 1866. 20 Le seul tableau connu de Jankó qui se rapporte à Szent­endre nous suggère plus d'une pensée sur l'époque où le peuple hongrois s'est formé en nation et aussi sur les idées progressistes de János Jankó. 21 Il est probable que plus tard Jankó est retourné à Szent­endre. Tamás Szana affirme en effet mais d'une manière assez vague que le peintre déjà malade y a séjourné un certain temps peu avant sa mort. 22 Dans l'histoire des relations de nos peintres avec la ville de Szentendre, c'est Károly Ferenczy (né à Vienne le 8 fé­vrier 1862 et mort à Budapest le 18 mars 1917) qui a joué le premier un rôle important. Il a habité la ville 23 presque quatre ans entre 1889 et 1892. 21 Les tableaux qu'il y a peints constituent une période achevée de son œuvre tout en illustrant bien ce que nous appelons « le naturalisme déli­cat » de la peinture hongroise. Comme Jankó, Károly Ferenczy aussi avait connu Szent­endre, cette petite ville sur le Danube, avant d'y aller s'établir. Il y avait installé sa femme, Olga Fialka, peintre comme lui et leur premier enfant Valér déjà avant son premier voyage d'études à Paris en 18 8 7-8 8 25 et il y avait passé l'été avec eux. Quand, en 1889 il rentre de Paris, il rejoint sa famille à Szentendre. Les œuvres qu'il y exécute sont marquées de ses expériences de Paris où, ayant eu pour maîtres — à l'Académie Julian — deux peintres acadé­miques, Tony Robert- Fleury et Bouguereau, il s'est inté­ressé davantage — tout comme ses camarades hongrois István Csók et Béla Iványi Grünwald - à l'art de Jules Bastien-Lepage, mort quatre ans plus tôt, en 1883. 2(i Ainsi, les premières compositions peintes à Szentendre trahissent l'influence de la manière de Bastien-Lepage, cette technique soucieuse de la représentation des détails et respectueuse de la réalité. Deux œuvres datent de l'année de son retour de Paris en 1889 ; ce sont Jeunes filles soignant des plantes et le Portrait de Károly Ferenczy aîné. Les deux variantes de son tableau Garçons lançant des cailloux et le Porteur de. province datent de 1890. En 1891, il y a peint plusieurs toiles : Jardiniers, (Fig. 11) Le jardinier apprenti, Jardinier arrosant des fleurs et Devant les affiches. Enfin, la dernière année du séjour de la famille à Szentendre, l'année 1892 précédant leur établissement à Munich, a vu naître les œuvres suivantes : Valér (Fig. 12), Séparation, Le retour

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