Goda Gertrud: Izsó Miklós, 1831-1875 (Miskolc, 1993)
La personnalité du poète Petőfi (1823-1849) resta un modèle dans les yeux des jeunes révolutionnaires. La possibilité existe que Izsó l'eusse rencontré étudiant à Sárospatak, mais ce qui est plus important il connut nombreux de ses poèmes, ainsi que son caractère. L'artiste chérissait son intention d'élever un lieu commémoratif pour les héros morts dans la guerre d'indépendence. „ Le porte étandard blessé" 1869 (cat. 86.), „Petőfi mourant" 1861 -69 (cat. 88.). Ces petits „terracottis" sont des exemples de son talent, qui s'étend josqu'à la monumentalité ce que prouve plusieurs de ses oeuvres „Plan pour la statue d' Árpád" 1862-75 (cat. 94.). En touchant l'argile cette matière s'annoblit semblable aux statues miniatures „Tanagra" Grec en terre cuite. Avec „Les paysans dansants" 1861-75. (cat. 3953.) d'inspiration populaire il créa une oeuvre de valeur universelle - semblable a celle de Franz Liszt qui se serva des motives hongrois dans ses compositions musicales. Izsó fut un denseur accompli, il put s'identifier à ses modèles les Husards recrutants, exécutant leur mouvements tières, de même les bohémiens improvisant des danses en piétinant l'argile désespérément. Le sculpteur rend la plasticité riche et les contrepoints de l'art classique-hellénique en les allient aux mouvements libres des corps humains. La série des statuettes composée de 15 pièces est un trésor gardé dans la Galerie Nationale Hongorise à Budapest. La carrière artistique de Miklós Izsó dura à peine une décade et demie, en 1875 à l'heure ôu il devint professeur de la première. Académie des Beaux-Arts de Hongrie, il fonda une famille, bâtit son atelier la mort le ravit brusquement. Son oeuvre reste un torse, même si elle est envisagée comme une des plus geniales de l'époque de notre héritage précieux. Ce volume s'occupe pour la première fois de rassembler l'ensemble de l'oeuvre de Izsó, ainsi que ses copies. Nous sommes les témoins d'un phénomène intéressant, quand nous voyons l'intégration de ses compositions dans l'art populaire (cat. 70—71.). Plusieurs de ses oeuvres ne nous sont transmises que par des copies en plâtre pulvérisé - ainsi celle de la célèbre „Czinka Panna violoniste tzigagne", „Le joueur de violon" (cat. 70—71.), ou par des reproductions comme „Le juif colporteur" (cat. 72.) et des descriptions taciturnes. Nous avons le devoir de plus-en-plus urgent de conserver ses oeuvres les plus importantes dans une matière sculpturale définitivement.
