Fekete Nagy, Antonius – Makkai, Ladislaus: Documenta historiam Valachorum in Hungaria illustrantia, usque ad annum 1400 p. Christum. (Budapest, 1941. Études sur l'Europe Centre-Orientale. 29.)

poica et á Fülesd 60 maisonnées de Roumains et d'en percevoir la „quinquagesima", la dime et d'autres taxes. 1 L'original de la charte n'est pas connu. Transcription au nom de Charles I e r, autour de 1323, sur une piéce de parchemin endommagée, aux archives de Gyulafehérvár du chapitre de Transylvanie. Extráit: Történelmi Tár 1895, p. 236, 238. L'original de la transcription était inaccessible aux rédacteurs de cette collection. 24. 9 février 1294 André III, roi de Hongrie, confirme la donation de Ladislas IV par laquelle celui-ci avait accordé les communes de Bodola et de Tohán ou Oláhtelek á Nicolas, fils de Simon, comte de Brassó. L'original n'est pas connu. En 1366 le chapitre de Transylvanie fit une transcription qui se trouve aux archives de la famille Suki (U—X, 1—24), au Musée Transylvain de Kolozsvár, Sa photocopie était á la disposition des rédacteurs de cette collection. Andreas Dei gratia Hungarie, Dalmatie, Croatie, Rame, Ser­vie, Galicie, Lodomerie, Comaníe, Bulgarieque Rex. Omnibus Christi fidelibus presentem paginam inspecturis salutem ín salu­tís largitore. Ut collationes regum perpetua firmitate solidentur, solent privilegiorum patrociniis communiri; proinde ad universo­rum notitiam tam presentium quam futurorum harum serie volu­mus pervenire, quod Nicolaus filius Symonis comes de Brasov, 1 1 Cette charte renferme une 6pécification de la donation indiquée dans le document No. 21. II y aussi quelques additions, puisque dans la charte 21 il n'était pas question de Dálya et d Ompoica. Dálya (auj, Oláhdálya — Daia) se trouve au Sud-Est de Gyulafehérvár, sur le domaine de Székes qui fut amorcelé dés le XIII e siécle par suite de diverses donations royales. C'est ainsi que Dálya fut partagé entre le chapitre transylvain et plusieurs familles saxonnes. En 1332 ce village avait une église catholique, avec des fidéles payant la dime ce qui prouve que, jusqu'á ce temps-lá, sa population n'était pas roumaine (Iczkovits i. m. p. 53). Ompoica — Ompoifa, au Nord­Ouest de Gyulafehérvár, au bord du ruisseau Ompolyica, confluent de l'Om­poly (roum. Ompeiu, de l'antique Ampeium, par le canal des langues slaves, cf, E. Kniezsa, AECO, IV, p. 400—1; le suffixe -ica est d'origine slave, E, Kniezsa, AECO. IV, p, 320, note 79). En 1299 on trouve la dénomination „Villa Ompey sive Regulustelke" (c. á d. „domaine du Regulus, du jeune roi"). Le possesseur de ce domaine était le chapitre transylvain (Iczkovits, o. c. p, 60). 1 Nicolas, fils de Simon, comte de Brassó, est mentionné dans les chartes entre 1294 et 1329 (cf. Zimmermann—Werner I, p. 427). En 1329 il fut comte de Szeben, Ses fils, Jean et Jacques qui portaient la particule

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