Hidrológiai Közlöny 1949 (29. évfolyam)

5-6. szám - Értekezések - F. PAPP: Les eaux médicinales de la Hongrie

•suite du plissement des chaines alpines-carpa­thiques et sa majeure partié s'effondrait profon­dément. Le développemeut des Alpes et des Carpathes a été accompagné d'une vive activité volcauique. Les traees de eette activité sont. en premier lieu, le tuf d'andésite et la daeite-andésite ayant fait une irruption á travers de celui-ci ou s'étant répandu sur sa surface au miocéné, tanidis que l'époque pliocéne est marquée par des filons et des nappes de basalte et exeptionellement par le tuf de basalte. Les éruptions d'andésite et de dacite sont accompagnées d'émergences de sources thermoininérales. Une série de filons de diverses minérais témoigne la dite activité dans les chaines bordant la Grande-Plaine. Les éruptions de ba­salte ont été suivies de la zéolithisation et de la naissance de l'aragonite. Les exhalaisons [solfa­tares, mofettes] de cette réceute région volcanique minéralisent les eaux des bains de Balatonfüred (7) et de Párád (32), etc. Ce sont non seulement les sédiments de l'époque carbonifére et mésozoitque. ma is encore les roohes éruptives du tertiaire qui ont été dislo­quées en sens verticale aussi bien qu'en horizon­tale, tandis que les roches compactes sédimentaires [dolomites, caleaires, les couches de marne et de grés] se sont amorcelées et plissées. Nous signalons comme exemple par rapport á la dislocation verticale caractéristique: la dolo­mité de trias de Budapest s'étant enfoncé au-des­sous de la superficie jusqu' á 917 m á une distance de 1,5 km du inont St. Gellért. A Hajdúszoboszló (43) le sondage atteint les roches inésozoiques á une profondeur de 2017 m- On retrouve le fillit du inassif mésozoique á une profondeur de 138 m au bord du lac Balaton. La Grandé et la Petite­Plaines eutourées par les bassins de moindre importance sont constituées de diverses couches do roches sédimentaires et les eaux phréatiques y cheminant contiennent, a maints endroits, des élé­rnents chimiques trés appréciés. I. Eaux minérales d'o r i g i 11 e p o ,s t v o 1­c a n i q u e. Les exhalaisons postvoleaiiiques liées en Trans­danubie aux éruptions de basalte et, sur les borcls septentrionaux de la Grande-Plaine, aux érup­tions de l'andésite et de basalte transforment, á maints endroits, la couche supérieure de la nappe phréatique en eaux minérales. 1" Eaux minérali-sées par des mo­fettes. Une partié de nos eaux minérales conteuant de l'anhydride carbonique est d'émergence natu relle, mais on y en rencontre également des sour­ces ouvertes par sondage. a) Les sources natúr elles á teneur de l'anhy­dride carbonique se trouvent sur la rive NO du lac Balaton• L'anhydride carbonique se mélange avec la couche supérieure de la nappe phréatique á une profondeur de 6—7 m au-dessous du niveau du sol. Au-dessous de la surface, on rencontre un terrain d'origine de marais de 3 á 4 m d'épaisseur avec des couches de tourbes intercalées. Puis, au-dessous de celui-ci, on reléve l'argile sablon­neuse du pliocéne inférieur. II y a des endroits ou le grés rouge de l'époque permienne éinerge. Dans quelques puits c'est par les fissures du grés que s'éffectuo l'exihalaison de l'anhydride carbo­nique. [70 á 850 cm 3 par litre]. Le débit des sour­ces est de 25 á 30 litre/min en moyenne. [La tem­pérature en est en moyenne 11 á 12° centigrades, celle de la région est de 10,6°.] On utilise les eaux d'anhydride carbonique pour des bains thérapeutiques depuis la moitié du 18® siécle. [Balatonfüred, 1743. | (7.) II y a lieu encore de noter Kékkút (5) et Moha (13). b) Loin des régions constituées de roches vol­caniques, les sondages profonds de reeherclie pour hydrocarbures ont approehé les centres éruptifs, d'oú les témoins de lactivité postvolcanique, tels que les vapeurs, gaz. se dégagent. C'est l'anhydride carbonique qui jaillisse abondemment en maints endroits. Aux environs du lac Balaton, les sondages ont percé, au-dessous des couches du pliocéne infé­rieur, une série trés variée de couehes du trias. Elle peut étre évaluée, en Transdanubie á 1300 a 1950 m d'épaisseur, dont la moitié (800 m) consiste en dolomité [4 séries de couches], puis, ce sont les couches de marne qui y succédent en ordre de la fréquenee et de l'épaisseur [600 m, 4 série de couches]. L'épaisseur de la couche du calcaire est plus faible [350 m environj. Les failles aussi bien que les plissements détermiiient l'endroit des exhalaisons de CO2. C'est aux croisement des fail­les de mérne que le long des anticlinaux que les exhalaisons de l'anhydride carbonique sont les plus fortes. Les émergences déja mentionnées: Balatonfüred, Kékkút et Moha correspondent aux dits endroits. L'exhalaison jai'llissant á Mihályi (3) est un cas tout á fait spécial. C'est lá, que la Sté. d'liniles minérales a obteiiu, en 1937, une quantité de 150 000 m 3 de l'anhydride carbonique par jour d'une profondeur de 1510 á 1525 in et de 1550 á 1557 m. Le sondage a été exécuté au-dessus d'un maximum géophysique. Plus tárd il apparut, — sur la base des résultats du sondage, — que l'on a tömbé sur un important laccolite de basalte dont l'anhydride carbonique d'origine postvolcanique se frayait passage. Les exhalaisons de l'anhydride carbonique sont connues non seulement aux environs du lac Bala­ton, mais enpore sur les versants nords de la mon­tagne de Mátra. Aux alentours de Párád (32) on a observé des exhalaisons d'anhydride carbonique. Au sud des bains qui s'y trouvent dans la vallée Ilona, on a pénétré jusqu'á une profondeur de 21 m sóit par creusement, sóit par sondage, et on a atteint, au-dessous des couches de gravier de l'alluvion. le biotite amphibole andésite dont les fissures accusent un abondant débit de l'anhydride carbonique. L'andésite est fórt décomposé démon­tant les traees d'une caolinisation, silification et rainéralisation. On a introduit dans le puits de la mofette les eaux de la nappe phréatique. 2" Eaux minérales solfatariennes. A Párád (32), dont nous avons fait mention ci-dessus, des eaux solfatariennes jaillissent éga­lement. Les éruptions d'andésite ont été suivies d'une vive activité postvolcanique. L'andésite 'tan­tőt a caolinisé, tantőt (les quartzites se sont for­mées. Parmi ces roohes altérées, il y a lieu de noter l'enargit, le pyrite, la ealchopyrite, la galéue et la blende, etc. comme minéraux méritant une attention au point de vue de leur extrac­tion- L'ion K se trouve en _ trés faible quan­tité dans les eaux des bains solfatariens de Párád [0,001 g/litre], par contre, les ions .158

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