Imre Jakabffy (szerk.): Ars Decorativa 7. (Budapest, 1982)

VADÁSZI, Erzsébet: Meubles datés

copius la date 1662 (fig. 5), le coffre du corps d'orfèvres de Nagyszombat (Trnava — Tchécoslovaquie) les dates 1669 et 1689 (fig. 9), et de ce siècle date un des plus beaux coffres de la Haute Hongrie, à incrusta­tions, portant les initiales E W (1699) (fig. 8), le coffre de Hanusfalva (1692) où sont peintes les figures symboliques des saisons et des scènes bibliques (fig. 12), et le coffre de dot transylvain, sculpté, peint et au dé­cor d'application, muni des initiales B K, dans lequel gardait sa dot Kata Bethlen, Mme Apafi (1695) (fig. 14). Du mobilier de la famille Barkóczy provient l'armoire à deux vantaux, orné d'applications chan­tournées, des initiales du Christ et de la Vierge (1667) (fig. 7), mais le type d'armoire à un vantail se trouve aussi, avec la date 1693 (fig. 13). Le style du mobilier ecclé­siastique du XVII e siècle est représenté par une stalle de 1620 provenant de Körmöc­bánya (Kremnica — Tchécoslovaquie) (fig. 2) et la table des jésuites datant de 1689 (fig. 11). L'étude des meubles datés du XVIII e siècle met déjà de la lumière sur le change­ment que représente le remplacement du coffre par l'armoire: d'une part, témoigne de l'accroissements des biens qu'apport la consolidation qui suivit la paix de Karlovci (1699), le refoulement des Turcs, et la guer­re d'indépendance de Rákóczi et le traité de paix de Szatmár en 1711: en vulgari­sant, il fallait garder de plus en plus de valeur à protéger, des textiles, et ce non plus dans des coffres portables, faciles à sauver, mais à un endroit constant, dans l'armoire dressée contre le mur. D'autre part, le caractère des matériaux à garder, les produits de l'artisanat en voie de déve­loppement, demandaient, eux-aussi, des meubles plus commodes, plus comfortables, plus adéquats, c'est-à-dire des types de meubles toujours neufs, plus différenciés. Par conséquent, les armoires à deux battants acquièrent une importance gran­dissante à côté des coffres de corps de métier de 1747, de 1778, déjà rénovés en 1807 (fig. 18, 25, 26), du coffre de dot de 1713 de Nagyszeben (Sibiu — Roumanie) à incrustation d'étain (fig. 16), du coffre de voyage de 1762, probablement de Ko­lozsvár (Cluj — Roumanie) recouvert de cuir (fig. 22), du coffre peint, également transylvain datant de 1758 (fig. 21), et de l'autre, pareil, datant de 1778 (fig. 24). La grande armoire de 1725, munie des initiales M C, est faite en sapin orné d'ap­plications en tilleul (fig. 17). Nous con­naissons le maître de l'armoire à deux vantaux, datés de 1781 : c'est pour ce travail de maîtrise que Johann Gottfried Bien­driehm devait obtenir le 1 er février de la même année la lettre de maîtrise (fig. 27). Le meuble en sapin, aux initiales M K, peint en rouge et bleu sur fond vert, porte la date 1784 (fig. 28). D'une année d'après date l'armoire-penderie recouverte de noyer, aux incrustations d'érable et d'orme, en forme de rubans rococo (fig. 29). Par rapport à cette dernière, l'armoire à deux vantaux de 1787 aux initiales T V, mar­quée déjà du classicisme précoce (fig. 30) et celle de 1794 aux incrustations de cerisier et de noyer, ornée de panneaux grillés (fig. 31) sont déjà plus simples, moins décorées, plus mûries, tant dans la forme que dans les ornements. Les incrustations en étain du buffet de la famille Rosos de Szentkirályszabadja furent complétées en 1750, par un maître inconnu, d'incrustations en poirier, pom­mier et érable (fig. 19). Dans le scriban de Mme Ede Pallavicini était marqué le nom du propriétaire et en outre, dans le côté du tiroir sous le battant dit du tabernacle, la date de l'exécution fut également gra­vées (1765) (fig. 23). Le scriban provenant de l'atelier de Lénárd Bauernfeind de

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