Tanulmányok Deák Ferencről - Zalai Gyűjtemény 5. (Zalaegerszeg, 1976.)

NIZSALOVSZKY ENDRE: DEÁK FERENC ÉS A MAGYAR POLGÁRI MAGÁNJOG KIALAKULÁSA - FERENC DEÁK ET LE DÉVELOPPEMENT DU DROIT PRIVÉ CIVIL HONGROIS

de Napóleon avait déjá fortement atténué la mise en valeur des idées révolution­naires bourgeoises. Aprés la chute de l'absolutisme suivant la lutte d'indépendence c'était Ferenc Deák qui aida la législation á son acceptation totale de la part d'un organe ne dis­posant pas d'un pouvoir constitutionnel de législation. Les débats de la Conférence dites des Grands-Justiciers prirent une tournure aigué en premier lieu quant á la question de l'ordre de succession. Par la succession dite de branche réalisée par les Régles de Législation Provisoires finalement adoptées, Deák ne désira nullement restaurer certaines survivances de l'inaliénabilité des biens patrimoniaux suppri­més en 1848, au contraire il veilla á corriger la solution essentiellement plus avan­tageuse proposée á la place de la solution du Code civil autrichien trop désavanta­geuse pour l'époux ou l'épouse, en assurant en un certain degré la mise en valeur de l'idée de la familiarité. Cetté idée — bien que se trouvant au centre de feux croi­sés des attaques ainsi dire continues — s'avéra viable en un tel point qu'elle fut maintenue — bien que dans un cadre plus rétréci — fondamentalement par le code socialiste de l'an 1959. L'ordre de la codification inauguré par Deák et inclus á la Loi No XV de l'an 1848 resta pendant une période plus longue qu'un siécle non accompli. Environ cinq projets de code furent élaborés et de ceux-ci deux furent soumis aux organes législatifs, mais leur entrée en vigueur n'aurait pas servi les intéréts des classes dominantes pour que celles-ci auraient considéré comme important de contribuer á leur réalisation. Dans ce phénoméne on ne pourrait non plus reconnaitre l'effet ultérieur du monde d'idées de Deák. Le pays s'étant engagé sur la voie de l'édification du socialisme a reálisé la promesse de Deák par la Loi No IV de l'an 1959 portant Code civil, et nous désirons maintenir ce fii positif qui nous s'attache á son personnage.

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