Vízügyi Közlemények, 1987 (69. évfolyam)
4. füzet - Pálfai Imre: Aszályos évek Magyarországon
526 Pálfai Imre Periodical fluctuation of the five-year moving average of the drought-index (Fig. 2.) may also help the long-term forecasting of such events with regard on the fact that the most probable lenght of such periods was 14 years (Fig. 12.). * * * Les années sèches en Hongrie par Dr. P ALF AI I. ingénieur de génie civil Une partie importante de la Hongrie se situe dans la zone climatique semi-aride. Le régime climatique généralement favorable à la production agricole, mais en effet il y a des années sèches et celles très humides qui provoquent des difficultés de la production et des dégâts importants. L'auteur passe en revue des années de sécheresse d'une période de mil années. Il représente les séchéresses historiques de siècles de XI à XIX à partir des ouvrages et des sources de l'époque (tableau I.). Pour caractériser le taux de la sécheresse, l'auteur définie et propose la mise en application de l'indice de sécheresse (PAI) sous forme de la formule (1), que exprime le rapport entre la moyenne des températures de l'air de la période d'avrile à août et la somme pondérée de la période d'octobre à août. L'indice de la sécheresse peut être amélioré par deux coefficients de correction : kj est en fonction de la durée des périodes à faibles précipitation (2), et k 2 est un rapport entre le niveau moyen de la nappe phréatique de l'année considérée et celui interannuel (3). En plus, il y a deux indices complémentaires qui ont les mêmes structures que la formule (1) : il s'agit des indices de sécheresse de printemps (4) et d'automne (5). Les coefficients de pondération des précipitations mensuelles sont résumés dans le tableau II. L'auteur a détérminé la moyenne nationale des indices de sécheresse à partir des données des 67 stations de mesure météorologique (Fig. 1). La Figure 3 représente les moyennes des températures (r IV v m) et les sommes pondérées de la précipitation (P x vn i), ainsi que les indices de sécheresse (PAI) pour une période de 86 années. Les années sèches au niveau national doivent avoir un indice qui est supérieur de dix pourcent à la valeur moyenne (PAI = 4,73) des indices, c'est-à-dire PAI § 5,2. Ces données de base sont récaputulées dans le tableau III. Pendant la période de 1901 à 1981, l'année 1952 a été la plus sèche. Elle est suivie par 1904 et 1935. Au cours des années sèches, les débits d'étiages des cours d'eau s'abaissent considérablement. Ce fait est raisonné par la série des débits d'étiages de la Tisza, à la section de la ville de Szeged ( Figure 4). La probabilité de I'occurence de la sécheresse peut être évaluer à partir de la fonction de répartition des valeures de l'indice de sécheresse (Figure 5). La probabilité de l'occurence de la sécheresse est de 30 % au niveau national, c'est-à-dire, la période de retour est de 3,3 années. A l'aide de l'indice de sécheresse, nous pouvons représenter la répartition en espace de la sécheresse. Quelques années typiquement sèches sont représentées sur les Figures de 6 à 9. On peut nettement que la répartition en espace de la sécheresse varie d'une année à l'autre, mais le centre de gravité de la sécheresse en Hongrie se situe généralement dans la Grande Plaine Hongroise. En effet, la Figure 10. sert pour la délimitation des zones de sécheresse en fonction de l'indice de sécheresse à 10 % de probabilité de l'occurence. Selon cette délimitation, la zone la plus sèche est le Hortobágy (où le PAI 10 %>7,50). A partir des résultats obtenus, l'auteur fait un essai de prévision de la sécheresse. 11 a élaboré des exemples pour évaluer la probabilité de l'occurence de la sécheresse dans des conditions préalablement définies. La Figure II. représente la probabilité de l'occurence de la sécheresse nationale (PAI jg 5,2) en fonction de l'indice de la sécheresse de l'année précédente, de la température moyenne d'automne de l'air, ainsi que de la valeure cumulée de la précipitation d'automne. La moyenne mobile à cinq années des indices de la sécheresse est représentée sur la Figure 2. La périodicité de cette moyenne mobile est un outil également à la prévision à longue terme de la sécheresse. La valeur la plus probable des périodes de retour est de 14 années (Fig. 12.).