Vízügyi Közlemények, Kivonatok, 1965
(17) Le chapitre 1114 s'occupe de la protection des levées contre les effets nocifs de la filtration. La proximité du fossé de terres servant à la construction des levées à celles-ci a influence bien désavantageusement la filtration sous la levée. Une des plus importantes méthodes pour augmenter la sûreté de la défense contre les crues est de remblayer avec le procédé hydromécanique les fossés devant les digues, les lits abandonnés, ainsi que les couche de couverture qui s'amincissent. La clé de la défense était d'organiser l'observation systématique de l'état des levées et d'appliquer, en se basant sur les observation là où le danger d'une rupture de la levée ou de son sous-sol a pu être constanté, des metodes et des forces telles que leur intervention puisse augmenter la capacité de résistance des secteurs de levées menacés dans la mesure que le niveau et la durée de la crue exigent. Le caractère actif de la défense est montré par le fait que les forces techniques employées ont renforcé à un rythme plus rapide la ligne de défense que l'avilissement de celle-ci ne se produisît. Dans la situation la plus difficile 40 000 hommes ont pris part aux travaux de défense, aidés par 300 machines de terrassement et 1200 dumpers et camions. Contre l'imbibition. le glissement, le tassement de la levée, le coulage à travers celle-ci, contre le jaillissement de l'eau du côté protégé, contre ameublissement du sol et contre les renards on a réailsé des charges d' appui, des bassins le contre-pression avec des sacs de sable et des moellons en grande quantité. L'utilisation de sacs de sable comme matériau de construction pour chargement est actuellement et sera dans l'avenir un des plus importants moyens de la défense contre les crues, car ils sont facilement transportables, peuvent être formés à volonté et mis en oeuvre ils suivent tout mouvement sans subir des tensions. Pendant les travaux de la défense l'on a mis en oeuvre 4 million de sacs de sable et 40 000 tonnes de pierres (fig. 12—14). Du côté de l'eau de la levée on s'est servi sur une longueur de plusieurs kilomètres de rideaux de palplanches en tôles Pátria comme moyen de défense. De ces tôles on a mis en oeuvre 36 000 pièces (fig. 18). Leur efficacité dépendait de la question à savoir s'ils furent exécutés bien étanches. Pour remédier aux fuites éventuelles on s'est servi avec succès de feuilles en matière plastique. Après la crue le vide laissé par le rideau fut rempli par injection d'un mélange au bentonite. Les feuilles en matière plastique furent employées avec succès pour diminuer l'infiltration en les plaçant sur le talus côté eau de la levée, pour fermer des diguettes d'exhaussement, des digues en cercle, pour étancher les dispositifs de fermeture et les bassins de contre-poids des écluses, enfin pour la protection contre la houle aussi. La méthode la plus efficace de la défense contre les effets nocifs des filtrations sous la levée, les renards et contre la rupture du sol étaient les bassins de contre-pression. Toutefois il était très important de tenir compte dans la défense contre les renards des caractéristiques de la physique des sols de la courche de
