Vízügyi Közlemények, 1958 (40. évfolyam)

4. füzet - VII. Kisebb közleménye

(85) DÉTERMINATION DES NIVEAUX DE CRUE INDICATEURS POUR LE CANAL HORTOBÁGY—BERETTYÓ par J. Juhász (Voir figures et tableaux pp. 483 — 511 du texte hongrois) CDU. 627.4 (439.1 fi) Le canal Hortobágy—Berettyó (dans la suite désigné simplement le Hortobágy) constitue le collecteur principal des eaux se réunissant sur le territoire de la plaine honroise situé à l'Est de la Tisza. Il conduit ces eaux dans le Körös, un des principaux affluents de la Tisza. A l'embouchure une vanne protège le Hortobágy contre le remous qu'y pourrait produire la crue du Körös (fig. 1). Dans l'étude le niveau de crue indicateur a été déterminé en deux étapes: d'une part nous avons calculé le niveau de crue se produisant naturellement et d'autre part celui occasionné par la fermeture de la vanne. Le calcul du niveau de crue se produisant naturellement était difficile du fait que l'on ne disposait de relevé de débits que pour une seule échelle du Hortobágy, et encore celui-ci ne s'étend-t-il que sur 14 années. On a donc élargi ce relevé de débits à l'aide de la corrélation graphique (fig. 4 ) à 50 ans en se servant de la courbe de débits ( fig. 2) et des données relatives aux précipitations. La corrélation graphique ne fournissait que les débits venant à s'écouler, la forme de l'onde de crue fut déter­minée à l'aide ties courbes (fig. 5 et 6) construites sur la base des mesures effectives. Avec cette méthode nous avons déterminé pour une période de 50 ans celles des plus grandes ondes des crue annuelles, qui coïncident avec les ondes de crue maxima du Triple-Körös qui reçoit les eaux de Hortobágy. Enfin nous servant de la courbe III de Pearson et d'une méthode empirique nous avons déterminé les débits de crue de probabilités diverses. La méthode empirique ayant fourni des valeurs plus élevées ce sont ces dernières que nous avons adoptées, pour augmenter la sécurité. Nous avons reporté les ondes de crue sur le profil en long de la rivière en nous basant sur les niveaux d'eaux correspondants (fig. 17). Dans la seconde étape nous avons déterminé les niveaux de crue se produisant lorsque la vanne de protection est fermée. Nous avons supposé qu'au début d'une onde de crue on ferme la vanne. A partir de ce moment les deux niveaux montent indépendamment l'un de l'autre jusqu'à ce que le niveau du Hortobágy n'atteigne celui du Körös — généralement déjà en decrue. Lorsque les deux niveaux sont identiques on ouvre la vanne de protection. Les niveaux d'ouverture furent déterminés en additionnant les débits s'écoulanl par le Hortobágy (fig. 12) et en calculant les volumes d'emmagasinement qu'exigent les quantités d'eaux s'étant écoulées jusqu'aux diverses dates, donc les niveaux du remous qu'elles produisent dans la rivière (fig. 14). Ayant effectué ces examens pour 50 années nous avons obtenu pour chacune de celles-ci le plus haut niveau d'ouverture figurant au tableau IX et en avons déduit à l'aide de la courbe Pearson III resp. empiriquement les probabilités des niveaux d'ouverture aussi (tableau X). Enfin nous avons déterminé les données du niveau de crue indicateur — en nous basant sur la thèse connue de la multiplication des fonctions de probabilité — de façon à ce que le produit du débit et du niveau d'ouverture soit 0,5%. Dans les deux cas extrêmes les valeurs correspondantes sont donc pour l'embouchure niveau d'ouverture de 0,5% et débit de crue de 99,99%, tandis que pour le secteur amont débit de crue de 0,5% et niveau d'ouverture de 99,99%. Pour le secteur intermédiaire le niveau de crue le plus élevé est fourni par la courbe enveloppant plusieurs niveaux de crue. Les niveaux d'eau produits par le remous furent calculés avec la méthode de Pavlovsky ( fig. S et tableau IX ), le niveau de l'onde de crue à écoulement permanent a été déterminé à l'aide des lignes de relation entre échelles. Avec le procédé présenté nous avons résolu deux tâches. D'une part il fallait déterminer le niveau de crue d'une probabilité donnée se produisant sur le canal d'évacuation des eaux de drainage fermé avec une vanne et sans station de pompage, ou sur une rivière de moindre importance. D'autre pari il fallait déterminer pour un canal muni d'une station de pompage la durée et le rendement de celle-ci de façon à assurer que le niveau d'eau se produisant à la suite de l'écoulement d'un débit donné ne dépasse pas celui qui fut stipulé. (nésume de l'auteur traduit par H. de Chùtel , ingénieur-civil.)

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