Vízügyi Közlemények, 1957 (39. évfolyam)
4. füzet - VI. Kisebb közlemények
(24) DÉTERMINATION DE LA QUANTITÉ DE GRAVIER SE DÉPOSANT SUR LE SECTEUR DU DANUBE LIMITROPHE DE LA HONGRIE ET DE LA TCHÉCOSLOVAQUIE Par Z. Károlyi candidat des sciences techniques (Voir figures pp. 169—190 du texte hongrois) CDU. 627.157 (282.243.7) Plusieurs études détaillées furent consacrées, depuis 1937, à la détermination de la quantité de gravier se déposant en moyenne annuellement le long du secteur du Danube en voie de rehausser son lit (km 1850 — 1794), se ramifiant sur le cône de déjection qui s'est formé à l'aval de l'entrée du fleuve dans le bassin des Karpathes. En complétant les données de ces études jusque et y compris l'année 1954 nous avons déterminé les relèvements des niveaux d'eau et les modifications survenues dans les profils transversaux enregistrés (fig. 1). Cherchant à connaître les variations absolues des niveaux d'eau nous devions rapporter ceux-ci à un profil d'échelle stable. Sur la base des résultats des jaugeages de débits nous avons pu constater que depuis 1876 jusqu'à 1918 les niveaux de l'échelle de Nagymaros (km 1694) ont baissé de 15 cm et n'ont plus changé depuis lors. Par rapport à ce profil stable nous avons déterminé les écarts des niveaux moyens annuels de chaque échelle comparés à ceux de l'échelle de Nagymaros (fiy. 3) et à l'aide des relations entre échelles les variations absolues dans les divers profils (fiy. 4). Des données d'une période de quelque longueur nous nous sommes efforcés de conclure aux quantités de gravier qui se déposent. En multipliant avec la largeur du lit et la distance entre les profils la valeur du rehaussement du niveau d'eau déterminée pour chaque profil nous obtenons des chiffres pour caractériser le maximum possible de dépôts pouvant se produire en cas de sédimentation uniforme. Celui-ci s'élève à 205,000 m 3 par an pour le secteur Bajka — Palkovicovo (km 1850 —1810) soit pour le secteur en amont du changement brusque de la pente, et à 97 000 m 3 à l'aval de ce point (tableau II). Dans la réalité les dépôts ne peuvent être qu'inférieurs à ces quantités. En calculant à partir de la variation de l'aire de profils nous obtenons pour les mêmes secteurs du fleuve plus de 100 000 m 3 resp. 66.000 m 3 de dépôts en moyennes annuelles. Sur la base d'un examen approfondi des aires de profils les dépôts les plus importants peuvent se vérifier exactement aux endroits où la quantité d'eau quittant le lit principal en direction des bras secondaires est la plus grande. Par contre on ne peut guère observer pareils dépôts locaux importants au point de changement brusque de la pente. Il parait que les causes provoquant la formation de dépôts en amont et à l'aval du changement brusque de la pente sont indépendantes les unes des autres. En établissant la comparaison (tableau I) avec d'autres rivières nous pouvons prouver avec l'exemple de la Rába, qu'à l'aval d'un changement brusque de la pente des dépôts ne pouvant être éliminés par les moyens de la régularisation se produisent même dans un lit parfaitement uni; d'autre part l'exemple du Rhin prouve, qu'en empêchant le fleuve de s'étaler on peut arriver à supprimer sa tendence à rehausser son fond (fig. 2). Il appert de l'examen des niveaux d'eau et des volumes du lit, que jusqu'en 1948 celui-ci s'est rehaussé continuellement, tandis que de 1948 à 1953 se constate un affouillement assez important du lit mineur et moins prononcé de celui des eaux moyennes, ce qui ne peut s'expliquer que par les travaux de régularisation trés activement poussés durant cette période. La crue de l'année 1954 a provoqué sur les secteurs de km 1850 — 1834 et de km 1812 — 1794 caractérisés par un lit bien creusé et uniforme, des affouillements de l'ordre de 1 000 000 de m 3, pendant (jue sur le secteur intermédiaire rehaussement et affouillement se sont compensés. Ces changements peuvent se motiver morphologiquement aussi (tableau III )