Vízügyi Közlemények, 1954 (36. évfolyam)

2. szám - XV. Szilágyi József: Az Erzsébet-híd roncsainak hatása a mederalakulásra

(67) Au point de vue du développement de l'irrigation en fonction de l'importance des exploitations (table. VII) c'est la grande propriété qui était prépondérante au début et vers le milieu des années 1930. Dans le plan quinquennal le pourcentage des exploitations en dessous de 5 arp. cad. (2,9 ha) a augmenté tandis que celui des unités irriguées de 10 — 100 arp. cad. (5,7—67,5 ha) a notablement diminué. L'accroissement considérable des unités irriguées dépassant 500 arp. cad. (288 ha) reflète l'extension qu'a prise la grande exploitation (surtout le secteur socialiste). C'est le tableau IX qui renseigne au sujet de l'extension qu'ont prise les divers systèmes d'irrigation ainsi que sur leur quote-part par rapport au total des superficies irriguées. L'on y voit qu'étant donné l'extension des irrigations de rizières c'est le système de l'irrigation par submersion qui est le plus répandu. Suit l'irrigation par infiltration qui est actuellement le système le plus avantageux. Une partie importante des irrigations du pays se répartit entre 17 grands réseaux d'irrigation (fig. 3.) Ces réseaux se forment généralement autour d'une prise d'eau par pompage mécanique. Le réseau le plus important sera développé pour un débit de 60 m 3/sec en s'appuyant sur le barrage de Tiszalök. Celui-ci est entré en fonctionne­ment en débitant 16 m 3/sec d'eau d'irrigation dans les canaux du réseau. Le tableau X réunit les données caractéristiques des plus importants de ces réseaux d'irrigation, tandis que le tableau XI énumère les réseaux d'irrigation que l'on projette d'établir. Pour dresser les prévisions de fourniture d'eau l'on se sert des données du tableau XIII. En dehors des réseaux d'irrigation basés sur des prises d'eau directes sur les rivières, nous distinguons des „irrigations" locales» qui se servent des ressources hydrau­liques de l'endroit et pourvoient de leur propre chef à leur fonctionnement. L'état n'aide ces irrigations locales que dans l'élaboration des études et projets et avec des conseils lors de l'exécution des travaux. L'établissement des projets d'irrigation est confié au Bureau d'Études Hydrauliques •de la Direction Générale des Eaux. C'est celui-ci qui prépare les projets d'aménagement d'importance nationale, des plans des réseaux d'irrigation et des exploitations d'une certaine importance. Les Directions des Eaux, organes locaux du service des eaux, n'assument que l'établissement de projets d'irrigation de moins de 300 ha. Dans les études l'on se tourne progressivement vers le système par canaux provisoires qui permet l'exploitation en grand et la mécanisation. La fig. 4 donne le plan de situation •d'une exploitation irriguée réalisée avec l'ancienne méthode, c.à.d. avec réseau dense de canaux définitifs d'irrigation et de drainage, fig. 5 donne le plan de la même exploi­tation établie avec le nouveau système. Les travaux de construction d'importance moyenne sont exécutés pour les irri­gations par l'entreprise de travaux du Service des Eaux. Les travaux exigeant une mécanisation poussée sont confiés à des entreprises indépendantes, tandis que les Directions des Eaux exécutent elles-mêmes les menus travaux. De nos jours plus de la moitié des terrassements des exploitations irriguées et des travaux assurant leur approvisionnement en eau sont exécutés avec des engins mécaniques. Dans la const­ruction des ouvrages d'art l'on a introduit en beaucoup de cas la préfabrication et l'on a recours autant que possible à des ouvrages types. L'exploitation des réseaux d'irrigation est effectuée par 4 entreprises d'irrigation. Il incombe à celles-ci d'assurer le fonctionnement des ouvrages principaux de prise d'eau, d'entretenir les réseaux d'irrigation, de distribuer l'eau aux usagers, d'assurer la réparation des machines affectées à l'irrigation. Deux (le ces entreprises d'irrigation s'occupent également de travaux d'amélioration et d'études de caractère agronomique. Les entreprises d'irrigation encaissent les taxes d'eau correspondant aux normes fixés pour les diverses cultures. Le tableaux XXIV renseigne au sujet de la plus-value des résultats que l'irrigation permet de réaliser. L'orientation à donner au développement futur de l'irrigation impose les devoirs suivants : propagation de l'irrigation d'autres cultures à côté des rizières ; utilisation intégrale de l'eau disponsible dans les réseaux d'irrigation par l'introduction de l'assolement ; aménagement des terrains d'irrigation et introduction de l'irrigation par aspersion ; construction de réservoirs et développement plus poussé des irrigations locales. Dans un avenir plus lointain l'on devra se consacrer, en vue du développement poussé de l'irrigation dans la vallée de la Tisza, à la canalisation de celle-ci et à la solution du problème de suppléer à son manque d'eau, enfin à l'utilisation plus intensive de l'eau du Danube pour l'irrigation.

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