Vízügyi Közlemények, 1947 (29. évfolyam)

1-4. szám - VI. Szakirodalom

(22) III. FACTEURS PRINCIPAUX DE L'ANALYSE HYDROLOGIQUE. 1. Possibilités naturelles d'emmagasinement. a) Le régime des eaux. En vue d'analyser les conditions hydrologiques, il faut con­naître, tout d'abord, l'aire du bassin collecteur effectif ce qui n'est point identique, en bien des cas, au bassin versant topographique pas plus qu'au bassin versant géologique (fig. 2) mais étant, en réalité, entre ce les deux en raison des nombreuses circonstances (par ex. superficie gelée du sol). Au point de vue de l'emmagasinement des eaux, les débits caractéristiques naturels sont les suivants: débit minimum absolu: q 0 , débit maxi­mum absolu: Q ma x, débit moyen correspondant à la période la plus sèche de 12 mois: q k, enfin débit moyen annuel d'une période de plusieurs années: Qk- Ces derniers peuvent être désignés comme minimum et moyen de débit moyen annuel. Le tableau I indique, pour quelques cours d'eau du bassin examiné en cadre de la présente étude, les valeurs des débits q 0, q k et Qk- Les rapports de ces données sont caractéristiques pour les condi­tions météorologiques, topographiques et géologiques du bassin versant. La courbe de régime doit être déterminée sur la base de la courbe de débit construite soigneusement en tenant compte, d'une part des changements du lit occasionnés par les crues et, d'autre part, des modifications de l'écoulement d'hiver (procédés de M. STOUT ou M. KOLU­PAILA). A défaut des données hydrographiques, on est obligé, très souvent, de déter­miner, au moins approximativement, les débits caractéristiques en se servant des don­nées pluviométriques. La fig. 3 représente la carte des précipitations atmosphériques (moyennes de 30 ans) de la région montagneuse est du bassin des Carpathes. L'auteur, après avoir élaboré les données de 121 stations pluviométriques (tableau II), constate que la valeur du rapport existant entre les précipitations atmosphériques d'une année moyenne et celles de l'année la plus sèche est pratiquement constante: 1,56 environ (for­mule 7). Le tableau IIla indique les coefficients caractéristiques d'écoulement en fonc­tion du caractère géologique et de l'altitude du bassin versant. Après avoir énuméré les valeurs moyennes annuelles du coefficient d'écoulement établies par BOGDÁN FY, LAUTERBURG et KENESSEY, l'auteur communique les valeurs déterminées sur la base des observations faites par lui. Dans le cas d'un bassin versant de montagne, il faut tenir compte de l'accroisse­ment des précipitations atmosphériques avec l'altitude (M), en se servant, quant au bassin des Carpathes, de la formule de correction introduite par HAJÓSY (formule 8). En employant cette formule, on n'obtient que l'accroissement normal de précipitations. Conformément aux conditions topographiques et suivant l'orientation des versants, ils se présentent des écarts positifs ou négatifs. Les montagnes accusent, en général, des anomalies positifs, tandisque les vallées montrent des écarts négatifs. En ce qui con­cerne la région en question, c'est M. HAJÓSY qui a construit la carte isanomalique des précipitations. La courbe du régime une fois déterminée, on peut procéder à l'étude détaillée de l'emmagasinement s'effectuant sur la base de la courbe des débits cumulés, dont la con­struction est démontrée sur la fig. 4. Dans ce cadre rentre également la détermination des pertes occasionnées par l'évaporation et les infiltrations (/lq m 3/sec). Ces pertes s'obtiennent sur la base d,e la formule 10, où désignent p l'évaporation annuelle en mm, F la superficie moyenne-du lac et ы l'infiltration annuelle en m 3. La perte due à l'éva­poration dans la vallée du Visó est de 1,0 à 1,5% sur la base des mesurages et observa­tions effectués par le Bureau hongrois des Forces Hydrauliques et l'Institut de Mété­orologie. b) Conditions topographiques. La topographie du bassin est caractérisée par la courbe d'emmagasinement, indiquant le volume du réservoir (S) en fonction de la hauteur du niveau d'eau (hauteur du barrage m h) (fig. 5). Pour ce qui est du bassin de la vallée du Visó, l'auteur exprime également cette relation en forme matématique (formule 11). La hauteur du barrage dépend de la distance qui existe entre le rétrécissement approprié

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