Vízügyi Közlemények, 1937 (19. évfolyam)
3-4. szám - Szakirodalom
125 tique russe — il peut être utile de construire, pour chaque profil limnimétrique, les courbes : (B — largeur de la surface de l'eau, H ^profondeur de l'eau, Q = débit, ( В ), (H) et (Q) sont les valeurs maxima desdites notions, représentées dans les diagrammes par la longueur unitaire) susceptibles d'être comparées directement les unes aux autres. Ainsi, les cours d'eau et les profils de mesurage peuvent être groupes selon certains types et en connaissant le profil en travers et quelques données relatives aux débits, on peut prévoir la forme de la courbe des débits inconnue. Les débits limites peuvent être aussi calculés à l'aide de la formule relative à l'écoulement, si le profil en travers et la pente sont connus. L'avantage présenté par la formule de Matakiewicz est qu'elle ne contient pas de coefficient de rugosité à choisir par expérience arbitrairement et que, lors de son établissement, on a tenu compte également des données de mesurage obtenues sur les fleuves de plaine. La détermination de l'équation de la courbe des débits peut se faire sur la base d'une représentation logarithmique (figure 13) sous forme de fonction exponentielle ou sous forme de parabole obtenue par la compensation des points de mesurage. Dans la pratique, on emploie la représentation par séries de points (fig. 14) ou bien encore on construit un tableau (page 404). Or, si l'on substitue aux hauteurs d'eau les débits correspondants, on peut déterminer les valeurs caractéristiques de débit et son allure annuelle de la même manière que nous l'avons fait dans le cas des hauteurs d'eau (tableau : page 40S, fig. 16). Toutefois, la moyenne mensuelle et annuelle des débits ne peut être calculée que sur la base des débits journaliers et non pas sur la base de la moyenne de hauteurs d'eau mensuelle et annuelle. En procédant à ces calculs, il faut toujours tenir compte des conditions de glaces, du remous, de l'effet aspirant, des changements du lit etc. Les données relatives aux débits spécifiques obtenues à la fin (lit/sec/km 2) ou bien les hauteurs (mm) et les coefficients d'écoulement permettent d'une part de contrôler les calculs et, d'autre part, elles constituent des indications utiles pour prévoir les débits des cours d'eau non encore étudiés au point de vue hydrographique. Une forme spéciale des courbes est celle de la courbe intégrale rendant de précieux services lors des comparaisons et lors des études relatives aux emmagasinements (fig. 15 : total des précipitations atmosphériques d'une année humide et d'une année sèche, comparaison faite avec la moyenne de 30 ans ; fig. 16 : débits du Danube, en 1!)34 35, à Budapest). L'emploi de la courbe intégrale est facilité par une échelle dite tangevtielle (fig. 16 et 17) ; ou encore par une variante plus commodément utilisable, à savoir «la ligne d'addition des différences» (Differenzsunmienlinie) introduite par le Prof. Schaffernak, dont l'essentiel ressort de la figure 17 (en haut) et des formules se rapportant à ladite ligne.