Vízügyi Közlemények, 1937 (19. évfolyam)

3-4. szám - Szakirodalom

121 ainsi que les périmètres des associations syndicales d'endiguement et de dessèche­ment et, de ce fait, pour régler les affaires hydrauliques, la Hongrie doit au préalable se mettre d'accord avec les Etats voisins. Le Traité de Trianon a constitué deux commissions : 1° la Commission Internationale du Danube (C. I. D.) et 2° la Commission Permanente Technique du Régime des Eaux du Danube (C. R. E. D.) Dans les attributions de la première commission rentrent les affaires du Danube et de son réseau d'eau internationalisé, selon ce qui a été fixé dans le Statut du Danube, ayant le caractère d'un dictât. La seconde commission s'occupe des affaires hydrauliques intéressant plus d'un État, selon ce qui est indiqué au Règle­ment de la C. R. E. D. L'article fait connaître et illustre au moyen d'un tableau les conventions et les accords conclus après la guerre entre la Hongrie et. les États voisins ainsi que les commissions interétatiques fonctionnant régulièrement depuis leur création. Vu que ces accords n'intéressent que les États voisins, nous ne les énumérons pas. Enfin l'article fait une critique des statuts dictés par le Traité de Trianon et du fonctionnement des commissions, qui, bien entendu, ne sont pas à même de donner une solution aux affaires hydrauliques avec autant de rapidité et de précision que dans la Hongrie d'avant-guerre. Peut-être y a-t-il quelque intérêt à mentionner le service d'annonce des crues dans le bassin du Danube, service créé par la C. R. E. D. mais réduit dans son ampleur par rapport à celui d'avant-guerre. A ce sujet, nous avons démontré graphiquement le fonctionnement de ce service sur les figures f et 2 (pages 354 et 355). La carte No. 1 indique les communications télégraphiques données par la Hongrie ; les lignes épaisses pourvues de flèches et les lignes interrompues repré­sentent respectivement les télégrammes journaliers et les télégrammes extraordi­naires relatifs à la hauteur des niveaux d'eau. Les chiffres portés à côté du nom des stations d'observation indiquent la hauteur d'eau au-dessus de laquelle on commence à envoyer les télégrammes extraordinaires. Il y a lieu de noter que les observations limnimétriques sont rassemblées et communiquées par Budapest aux États voisins au moyen d'un télégramme collectif. La carte No. 2 représente les télégrammes adressés à la Hongrie. Les lignes ininterrompues indiquent les télégrammes journaliers ordinaires, les lignes interrom­pues les télégrammes extraordinaires, enfin, les lignes en pointillé les télégrammes spéciaux communiquant les grandes précipitations atmosphériques. Les chiffres inscrits sur les lignes montrent le nombre maximum de télégrammes relatifs à la hauteur d'eau et aux précipitations atmosphériques arrivés des divers systèmes de cours d'eau. Pour faciliter la comparaison, nous mentionnons qu'en ce qui concerne les rapports limnimétriques avant la guerre il est arrivé des territoires arrachés par le Traité de Trianon à la Hongrie 72 télégrammes par jour, tandis qu'à l'heure actuelle, leur nombre est de 10 ; pour ce qui est des rapports relatifs aux précipi­tations atmosphériques, au lieu de 107 télégrammes il n'en arrive que 34.

Next

/
Oldalképek
Tartalom