Vízügyi Közlemények, 1936 (18. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 2. számhoz

VIII. tation du chef des douanes, impôts, taxes, participation etc. reviennent dans les caisses publiques (Allemagne 45%, France 47%, Hongrie 35%). (Sur la proposition de l'auteur, cette question a été mise à l'ordre du jour du prochain congrès). IV. TRAVAUX DE CONSOLIDATION DU RAVIN DE NYÜLHEGY. L. TAVY. (Pages 179 à 196.) Le ravin dit „Sárkánylyuk" dont la profondeur atteint en quelques endroits 35 mètres et la largeur dépasse 50 m. se trouve sur le versant nord-est de la montagne de Bakony à environ 13 km au sud de la ville de Győr. La partie la plus dégradée du ravin est son tronçon supérieur de 170 m de longueur dont la pente moyenne est de 20%. Les eaux des précipitations atmosphériques en dévalant ont toujours causé de grands dégâts dans le village de Nyúlhegy. Pour stabiliser ce ravin, on a, par des barrages, diminué la pente afin que les eaux, dans leur écoulement, ne puissent attaquer les matières solides déposées derrière les barrages. La hauteur des barrages ainsi que leur espacement ont été déterminées de telle façon, que la ligne joignant l'arrière radier du barrage supérieur avec la crête du barrage inférieur ait une pente de 2-5°/

0

0 (fig. 4.) et, ainsi, le maximum de vitesse des crues de 9'6 m

3/sec ne dépasse pas 1*65 m/sec. Pour déterminer la quantité d'eau à évacuer, on a pris comme base de calcul 60% des précipitations atmosphériques tombant dans une heure, ce qui donne, pour le bassin collecteur de 3'2 km

2 un débit de 9'6 m

3/sec. On a construit sur les 2/

3 du tronçon inférieur du ravin 5 barrages de l'40 à l'70 m de hauteur et, sur le tronçon supérieur à forte pente, 8 barrages de 4"5à8 m de hauteur. Comme matériaux de construction, on s'est servi de pierres à bain de mortier de ciment. Les dimensions des barrages — considérés comme murs de soutènement — ont été déterminées en tenant compte de la poussée des terres (fig. 5) ; la lame d'eau déversante a été considéré comme surcharge ramenée à une poussée de terres. Les terres déblayées de la fouille ont été déposées derrière les barrages afin que les murs, dans leur nouvel état, ne subissent pas une pression d'eau directe. Pour évacuer les eaux s'accumulant derrière les barrages, on a ménagé des barbacanes dans la maçonnerie. La longueur des bassins dont le but est de briser la force des eaux déversantes est de 80% de la hauteur du barrage. Pour éviter les ruptures causées par les tassements inégaux, l'arrière-radier et le barrage proprement dit ont été construits séparément. Les barrages sont enracinés à au moins 1 mètre dans les berges. Sur le cône de déjection de Г 5 km de longueur, les eaux passent dans un lit se trouvant en contrehaut du territoire, lit qui, là où la pente est considérable et la matière du sol est inconsistante, est revêtu de pierre à bain de mortier (fig. 6). Ce perré est fixé dans le sol, tous les 25 mètres par des parafouilles. Plus en aval, le lit ne possède aucun revêtement. Les travaux ont été exécutés en régie directe au cours des mois d'avril à novembre 1935 par le bureau de l'Hydraulique Agricole de Győr. La plus grande