Vízügyi Közlemények, 1936 (18. évfolyam)

Kivonatok, mellékletek - Kivonat a 2. számhoz

VIII. autre (1931) où il n'y eut que 7 jours de rosée. Le nombre des jours de rosée par an accuse également une fluctuation constante (en 1916, 184 et en 1907, 33). A Fegy­vernek, endroit extrêmement aride, les moyennes annuelles et estivales sont res­pectivement de 177 et 59 jours (Tabl. II.). 2. Humidité de l'air. Pour bien montrer qu'on ne saurait parler d'un processus tendant uniquement à un dessèchement graduel, l'auteur a rassemblé les moyennes estivales (Tabl. III et IV. b.) et annuelles (Tabl. IV. a.) de l'humidité relative en partant des observations effectuées à 2 heures de l'après-midi à la station de Turkeve. De même, l'auteur démontre l'oscillation incessante des valeurs caractérisant l'humi­dité. Les observations indiquent que la valeur moyenne de l'humidité pour les trois mois d'été est de 51% à Turkeve (Tabl. III.), un des endroits le plus sec du pays. Le tableau IV. b. fait ressortir les moyennes d'après-midi cles étés humides : 57% (1901), 55% (1912), 66% (1913), 64% (1915) et 58% (1926) ; tandis que celles des étés secs sont : 44% (1904), 47% (1917), 46% (1919) et 40% (1923). L'article relève qu'en présence de certaines conditions atmosphériques particulières, il est survenu quelquefois des sécheresses extrêmes p. e. le 4 juillet 1930 et le 15 juillet 1931 à 14 h, lorsque — d'après les cartes (fig. 1 et 2) — l'humidité de l'air, dans la majeure partie de la Grande Plaine, était de 15%. 3. Evaporation. Les observations ont été effectuées avec l'évaporimètre de Wild. D'après les données se rapportant à Tarcal (35 ans) et à Kecskemét (27 ans, Tabl. V et VI), les moyennes annuelles d'évaporation sont de 724 et de 823 mm, tandis qu'en été elles accusent 308 respectivement 343 mm. Prenant en considé­ration les observations estivales, on a enregistré de très grandes valeurs à Tarcal : 416 mm (1904), 389 mm (1917), 400 mm (1921) et 390 mm (1930) ; par contre, il y eut des années où l'évaporation fut très minime : 279 mm (1903), 276 mm (1912), 219 mm (1919) et 192 mm (1925). Ces données prouvent indubitablement l'instabilité des conditions atmosphériques ainsi que leur incertitude ; elles montrent aussi que notre climat n'a point de tendance à se modifier dans un seul sens et que nous n'allons ni vers une sécheresse, ni vers un climat de caractère désertique. Dans le dernier cas, les valeurs d'évaporation devraient accuser une tendance ascen­dante ininterrompue. 4. Précipitations atmosphériques. La Hongrie possède plusieurs stations pluviométriques dont les données d'observations remontent à plus de 80 ans (jusqu'à 1854). L'auteur a élaboré les données se rapportant à Budapest, Magyaróvár, Szeged et à Debrecen (séparément les données annuelles et estivales ; voir tableaux VII à X, partie a —b), il indique aussi sur la figure 3 (page 144) les moyennes desdites stations. Les valeurs moyennes (578 mm par an et 169 mm en été) indiquées sur la figure, font ressortir qu'au cours des dernières 80 années, les années sèches et les étés secs, voire les années humides ou les étés pluvieux se sont présentées en groupe et il ne fut pas rare de les rencontrer également disséminés. D'après les données enregistrées, il y eut des années avec précipitations atmosphériques inférieures à 400 mm voire à 300 mm environ. En été il arriva, par contre, souvent qu'il ne tomba pas même 50% de la moyenne calculée sur tous les mois d'été. Ce phénomène se produisit aussi bien dans les décades anciennes que dans les récentes. Par contre, dans les années pluvieuses, la quantité annuelle de précipitations atmosphériques peut dépasser 700 mm (Szeged, 1897, 1915, 1919, 1931) ou même plus (Debrecen, 1915, 876 mm, Budapest, 1915, 941 mm, Magyaróvár, 1900, 852 mm).

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