Vízügyi Közlemények, 1934 (16. évfolyam)

4. szám - XI. Szakirodalom

26 la grande guerre 192-4 millions de francs suisses. Les associations syndicales d'endi­guement ont dépensé 129-5 millions de francs suisses en établissant au total des digues insubmersibles sur une longueur de 2824 km. La contre-valeur de cet énorme sacrifice financier s'exprime dans le fait que depuis l'achèvement des régularisa­tions la formation de dangereux embâcles a cessé et que le niveau des crues a baissé. En outre, les variations du niveau des basses eaux ne dépassent pas la mesure prévue et déterminée par les ouvrages de régularisation et permettent le trafic lors des basses eaux. En examinant ces faits, l'étude s'appuie sur les données de fréquence, sur les hauteurs d'eau des basses eaux sans glace (fig. 8 et 9) ainsi que sur les courbes de débits (fig. 10). III. La crue de 1926 au point de vue hydrométéorologique (avec le concours de M. L. Aujeszky). Cette partie de l'étude s'occupe — sur la base des cartes synopti­ques dressées par l'observatoire Breslau-Krietern et des publications officielles des instituts compétents — des conditions météorologiques de la crue du Danube Moyen en 1926. C'est à cette crue que l'on peut attribuer les études faites par les États intéressés, en vue de mettre en lumière le régime du Danube. Le texte complet, français ou allemand, de cette étude sera envoyé par la rédaction de cette revue à toutes les personnes qui en feront la demande. III. CONDITIONS MÉTÉOROLOGIQUES DU RÉGIME DU DANUBE. DR. L. AUJESZKY. 1) L'hydrométéorologie examine d'une part la formation des eaux météoriques et d'autre part les facteurs météorologiques (p. e. vent, température, évaporation) exerçant une influence sur le sort de l'eau se trouvant dans le bassin collecteur. 2) Au point de vue hydrométéorologique, les précipitations peuvent être ramenées à des causes atmosphériques, à savoir, au mouvement montant de masses d'air importantes. La cause de la montée peut être un obstacle oro­graphique se trouvant dans la direction du courant (formation des précipitations orographiques) ou bien la rencontre de courants de diverses sortes (précipitations frontales). 3) L'auteur fait connaître les divers types de fronts : le front montant, le front pénétrant, ainsi que le front stationnaire et indique également la nature différente de ceux-ci, au point de vue hydrométéorologique, et fait ressortir la grande impor­tance que revêtent les fronts stationnaires au point de vue du régime des fleuves. 4) Sur la base de ces principes généraux, on a pu déterminer les plus importants facteurs météorologiques influençant le régime du Danube. Les fronts de moussons de mai et de juin, également multipliés par les précipitations du fait de l'accumula­tion au-dessus des Alpes, produisent les grandes crues du Haut Danube ; le régime du fleuve de l'arrière-saison d'été est dominé en premier lieu par les conditions atmosphériques des hautes montagnes ; lés pluies d'automne proviennent des fronts méditerranéens qui se plaçent quelquefois de telle manière à amener des précipitations montantes dans les Alpes méridionales et orientales (dans le bassin collecteur de la Drave), tandis que le Haut Danube et ses affluents reçoivent simul­tanément de fortes précipitations.

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