Vízügyi Közlemények, 1932 (14. évfolyam)

2. füzet - XII. Kisebb közlemények

38 il n'est pas difficile de trouver, pour le barrage, l'emplacement qui selon la nature du fleuve, peut être considéré comme le plus avantageux. En outre, pour éviter les travaux superflus et pour réduire les frais, il importe de savoir, lors de la rédaction des projets, comment s'opérera le déversement de l'eau sur le barrage à construire, car à défaut de ces connaissances, la rédaction des projets ne partirait que de simples tâtonnements. On sait en effet, que l'écoulement de l'eau retenue, soit au moment du déver­sement au-dessus des barrages, soit au moment de l'écoulement sous charge par les orifices des écluses, s'effectue à une vitesse supérieure (mouvement torrentiel) à la célérité de propagation des ondes, qui est de [Aljt, pour ensuite se transformer — par le phénomène du ressaut — sur l'arrière-radier ou bien en aval de celui-ci en un écoulement plus lent (mouvement en rivière). En ce qui concerne la forme extérieure du ressaut, on en distingue trois for­mes, à savoir (voir fig. 6) : 1) ressaut sans tourbillon ; 2) ressaut à tourbillon de couverture, et 3) ressaut à tourbillon de couverture avec remous. A quelle forme aura-t-on affaire, vu, que «g » et «t» sont constants, ceci dépend uniquement du niveau aval. La hauteur du ressaut à tourbillon de couverture peut être calculée, sur la base de la loi des quantités de mouvement, au moyen de la formule suivante Dans un barrage à seuil élevé, le ressaut peut également se présenter sous une forme autre. (Fig. 11c—d) Si l'on retient, degré par degré, l'eau aval, supposant le cas d'un écoulement à tourbillon avec remous, —ce qui représente la position inférieure du filet d'eau,—la veine d'eau, à une certaine profondeur limite, revient subitement de la position inférieure à la surface et là, continue sa course tout en formant des vagues (voir fig. 12,13). Cette profondeur critique peut être calculée également d'après la loi des quantités de mouvement avec la formule suivante : Les essais, faits par l'auteur en 1926—27 dans le laboratoire de l'Ecole Tech­nique Supérieure de Karlsruhe, ont vérifié que dans les arrière-radiers élevés, on ne peut parer aux affouillements dangereux (fig. 15a, 16) survenant à l'extrémité du barrage que si le niveau aval est d'une hauteur telle que l'écoulement supérieur du filet d'eau en mouvement torrentiel soit assuré (fig. 156, 17). Il est intéressant que dans les barrages à arrière-radier élevé, la veine d'eau plongeante — surtout en présence d'un sous-sol facilement affouillable — change périodiquement de place. Elle s'écoule une fois sur le fond du Ht causant de grands affouillements, et après avoir atteint une certaine limite de profondeur d'affouille­ment, revient à la surface. Dans ce deuxième cas, il se produit au-dessous du filet d'eau un long tourbillon de fond qui, par suite de son mouvement en direction vers la surface tend à remplir le profond affouillement antérieur. Quand ce remplissage à atteint une hauteur suffisante, le filet d'eau plonge de nouveau et l'affouillement recommence. Ce jeu dure jusqu'à ce qu'il y ait dans le lit assez de matières char­riées pour remplir les creux antérieurs (fig. 16, 17). Dans les barrages dont l'arrière-radier est au même niveau que le fond du lit, ou en contrabas de celui-ci, l'érosion du lit dépend toujours du genre de ressaut et de la situation du niveau d'eau aval. 10a t 3u — t a\[h+ (i 0±z)Y + 4t 0Jc„\ + 4t* ok o=0 12.

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