Századok – 1992

Tanulmányok - Gál Éva: Az óbudai uradalom zsidósága a 18. században I/3

AZ ÓBUDAI URADALOM ZSIDÓSÁGA A 18. SZÁZADBAN 33 Europe in exchange for the raw materials or agricultural products from the eastern part of the country. Others had shops in the borough, but most of them were itinerant vendors mostly walking from village to village or buyers-up of rabbitskin, scrap iron and second-hand goods. By the second half of the 18th century there was also an increasing number of craftsmen among them. There were great differences as regards wealth within the Jewish community. The majority lived miserably as itinerant vendors, day-laborers or craftsmen, while the leading four or five families made a great fortune as long-distance dealers or whole-sale merchants. The landlords — first the Zichy family, then from 1766 the Hungarian Court Chamber (Ungarische Hofkammer) — made it possible for the Jews of Óbuda to build out their own religious organization and to enjoy a certain limited degree of self-goverment. By the last quarter of the 18th centruy, the Óbuda Jewish community had become the largest Jewish settlement of the country owing primarily to the fact that Pest was by that time definitely the commercial centre of the country. But the Jews were allowed to settle down there only after the Edict of Tblerance of Emperor Joseph II, i.e. from the end of the 18th century. From that time on the Jewish community of Óbuda gradually lost its former significance. Éva Gál LA COMMUNAUTÉ JUIVE DE LA GRANDE PROPRIÉTÉ D'Ó-BUDA DANS LE 18e SIÈCLE (Résumé) Les territoires situés au milieu de la Hongrie et libérés de l'occupation turque de 150 ans étaient fortement dépeuplés à la fin du 17' siècle. À ces territories sont arrivés des le début du 18e siècle en grande masse des nouveaux squatters, parmi eux: des Juifs. La grande partie des villes royales libres a défendu déjà du 16-17 siècles l'établissement des Juifs, en conséquence ils vivaient sous la défense des seigneurs sur les grandes propriétés. Parmi les villes deux royales libres formant le centre du territoire occupé par les Turcs soit Pest et Buda — qui est devenue de nouveau la capital — le premier a exclu des Juifs de la ville et la deuxième a limité fortement leur nombre au tout début, même en 1746 les a expulsés de son territoire. La plus grande propriété importante de Buda était la celle du comte Zichy qui était nommée par son centre d'abord Zsámbék après Ó-Buda. Le comte Péter Zichy en manque d'argent au début du 18e siècle a permis l'établissement des Juifs sur ses terres, même ses descendents aussi encourageaient cette immigration. Il est à remaquer qu'en 1702 à Zsámbék et de début des années 1710 in écrit des Juifs y vivants. C'était dans les années 1720 que leur nombre se montait tellement qu'ils pouvaient créer une municipalité. Dans la deuxième moitié des années 1720 dans ces bourgades de terre seigneuriale vivait totalement 40-50 familles juives. À partir des années 1730 — quand le centre est devenue Ó-buda­l'effectif de la municipalité juive y commence à augmenter, il triple entre 1727-1767, et dans les deux décennies suivantes s'est triplé de nouveau. On a registré a Ó-buda en 1767 109, en 1770 208, en 1785 285 famillies juives et leur effectif dans ce temps-la s'est augmenté de 555 à 1650. Dans le même temps l'effectif de la communauté juive à Zsámbék ne croit que par 60% et en 1785 n'a pas obtenu le 300. Cette grande augmentation de la population juive dans ]a grande propriété d'Ó-Buda et dans la région d'Ó­Buda s'est expliquée par la situation géographique de ces terrains. La proximité de Pest et de Buda qui se développaient intensivement de l'aspect l'économique et social permettait aux Juifs d'Ó-Buda se rat­tacher au commerce de 2 villes, visiter tout d'abord des marchés hebdomadaires de Pest et les foires du pays. L'activité commerciale était aussi protégée par le fait que Ó-Buda était située au bord de Danube, et dans ce temps-là elle avait un port du trafic animé. Les besoins de la cour seigneuriale dans la ville même les besoins de l'habitat augmenté dans la grande propriété attribuaient aussi à l'accroissement de la demande des articles du commerce et de l'industrie. Toutes ces circonstansces offraient des conditions de vie convenables pour les Juifs vivants tout d'abord du commerce. Parmi eux quelques-uns menaient du commerce lointain de gros avec les marchan­dises de textil venants de l'Ouest et avec des produits bruts achetés de l'Est du pays. Les autres ont ouvert des magasins dans la ville. Mais la majorité des Juifs menait le colportage entre les villages, livrant ses marchandises à pied ou ils achetaient des habitants des peaux de lièvre, les ferrailles et des autres vieux bric à brac. Pour la deuxième moitié du 18e siècle le nombre des artisans juifs s'est augmenté aussi. À l'intérieur de la municipalité juive une différence de fortune assez signifiante se formait. La grande masse vivait misérablement comme colporteur, journalier ou artisan, mais quelques familles du premier rang: 5-6 se procuraient une fortune sérieuse du commerce lointain de grand volume.

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