Századok – 1987
TANULMÁNYOK - Gergely Jenő: A magyarországi katolikus egyház és a fasizmus 3
A MAGYARORSZÁGI KATOLIKUS EGYHÁZ ÊS A FASIZMUS 47 Эта организация выступила не раз в интересах перешедших в католичество евреев, а потом всех гонимых. Подробности ее деятельности еще не раскрыты, но уже известно, что во время немецкой оккупации большинство ее руководителей смело выступило против власти, и приняло участие в спасении гонимых. Gergely. Jenő L'ÉGLISE CATHOLIQUE DE HONGRIE ET LE FASCISME (Particulièrement à partir des années 1930 jusqu'à 1944) (Résumé) Les spécialistes n'ont pas encore dépouillé les rapports entre l'Eglise catholique de Hongrie et les courants hongrois du national-socialisme, et les publicistes expriment des opinions contraires, soit une condamnation sommaire, soit d'une tendance apologétique. Dans la présente étude sont dépouillés la presse et les publications catholiques de l'époque, les procès-verbaux de la Chambre des Députés et de la Chambre Haute, les délibérations des conférences des évëques et les documents des archives primatiales d'Esztergom, pour tenter de présenter ces relations dans toute leur complexité et variété et de prouver que la majorité déterminante de l'Église catholique et de la vie publique catholique s'opposait au national-socialisme même si c'était à des niveaux différents. Cela ne se rapportait pas seulement au niveau des principes, mais aussi au programme pratique. L'Église catlolique hongroise, et en tout premier lieu le clergé supérieur, avait une mentalité fondamentalement conservatrice et s'opposait à toute sorte d'extrémisme national, social et raciste. Elle était adepte de la monarchie constitutionnelle à régime parlementaire, représentée alors par le régime de Horthy, et elle refusait aussi bien la démocratie bourgeoise que l'étatisme totalitaire. Quant aux nationaux-socialistes hongrois, les croix-fléchées, ils n'étaient pas, à quelques exceptions près, contre l'Église et la religion, et même parmi leurs chefs et encore plus dans les masses, beaucoup venaient des mouvements catholiques précédents. Dans l'Église catholique hongroise et dans la vie publique et politique du catholicisme se formaient vers le milieu des années 1930 trois tendances bien distinctes. Entre elles la ligne de démarcation était marquée par leur manière dejuger la dictature totalitaire, les nazis, la question juive et les problèmes sociaux. La force principale du catholicisme conservateur se trouvait dans le haut clergé, la hiérarchie et le parti chrétien au parlement se posant comme gardien de la constitution et des effectifs, comme légitimiste. C'est dans un sens conservateur qu'il était pour les réformes sociales, mais s'opposa catégoriquement à la dictature fasciste, la c'émagogie et le racisme. Le réforme-catholicisme. c'est-à-dire le néocatholicisme, par rapport aux conservateurs acculés à la défensive, était pour des réformes en interprétant les problèmes sociaux comme des questions propres à la vocation. Dans la politique il refusa la dictature de type nazi et voulait développer la monarchie constitutionnelle dans le sens d'une démocratie chrétienne selon l'interprétation des néocatholiques français. Plusieurs convertis se trouvant parmi eux, ils s'opposaient catégoriquement à toute forme d'antisémitisme. Dans leurs activités ils recevaient peu d'encouragement de la part du corps épiscopal, plutôt des réserves. La tendance orientée vers le fascisme n'était pas appuyé par le haut clergé, la majorité du clergé ne désirait pas avoir des relations avec les croix fléchées. C'étaient plutôt certains dirigeants de la vie sociale catholique d'avant, surtout ceux du parti chrétien communal de la capitale, qui se mirent à concourir avec les nazis, mais s'adaptaient à ceux-ci moins dans la démagogie sociale que dans l'antisémisitisme et dans les tendances dictatoriales. Un de leurs groupes extrémistes s'était même joint au camp des croix-fléchées. Une partie de l'Église catholique et surtout de l'intelligentsia catholique mit l'accent, face au national-socialisme, sur la primauté de la ..défense nationale intellectuelle" et dans plusieurs cas s'opposait efficacement au «nouveau paganisme tricolore». L'infection intellectuelle ne pouvait pourtant être empêchée efficacement de cette manière, car dans la pratique des actions publiques ils ne voulaient pas s'allier aux forces antifascistes non-catholiques. Seuls quelques groupes des catholiques, progressistes