Századok – 1970
LENIN ÉS A TÖRTÉNETTUDOMÁNY - Pintér István: A magyar ellenállás és 1944. október 15-e 35/I
68 PINTÉR ISTVÁN из войны. Переговоры его с Венгерским Фронтом в наиболее важном вопросе, в вопросе о вооружении рабочих, не привели к конкретным результатам. Лишь на словах было решено, что 17-го октября, в день «выступления» из войны, рабочие всеобщей стачкой, демонстрацией и оружием поддержат акцию. Коммунистические и социалдемократические рабочие готовятся, и на подпольных встречах координируют свои акции итд. Немцы и скрещеннострельцы узнали о плане попытки выступления из войны и в быстром темпе готовились к акции против нее. Подготовка Хорти характеризуется бесплановостью, нерешимостью, и главным образом отказом от активной поддержки народных масс. Провозглашение 15-го октября намерения о выступлении из войны происходит без ведома как вовлеченных в подготовку лиц, так и сил, способных противодействовать ожидаемым акциям немцев. О заявлении Хорти большинство осведомияется путем радио; все стоят нерешительно. И руководителей Венгерского Фронта постигает неожиданно заявление Хорти. Воскресенье, — мобилизация заводских рабочих вполне невозможна. Хотя и происходят планомерные и стихийные массовые акции в интересах обеспечения выступления из войны, (на острове Чепель, в г. Озд, Диошдьер, Сексард итд ), однако, они из-за вооруженного сопротивления немцев и скрещеннострельцев, не могут развертываться. Утром 16-го октября при содействии немцев власть перешла в руки Парти Скрещенных Стрел. В заключении автор подробно анализирует причины неудачи выступления из войны. I. Pintér: La résistance hongroise et le 15 octobre 1944 Résumé Dans la situation extrêmement grave formée après l'occupation de la Hongrie par les Allemands, au milieu de mai 1944, et sur l'initiative des communistes, se forma le Front Hongrois. Cette alliance antifasciste incorpora lés partis communiste et socialdémocrate, le parti des petits propriétaires, quelques groupements bourgeois anti-allemands, ainsi que certains organismes ecclésiastiques. Par contre, les syndicats, qui déployaient légalement leur activité, se refusèrent à adhérer à l'alliance. «Déclencher une nouvelle guerre d'indépendance, une nouvelle guerre populaire contre les envahisseurs» voilà les buts que l'alliance incrivit à son ordre du jour. Au sein du Front Hongrois un accord régnait quant au déclanchement des combats à mener contre les nazis, mais des divergences de vue se firent prévaloir en ce qui concernait les méthodes de ces luttes. Les communistes et en partie les sociaux-démocrates de gauche eux aussi sollicitaient les formes actives des combats, la résistance armée comprise, les autres se contentèrent de la propagande et ne cessaient d'insister sur le développement des rapports avec Horthy et son entourage. A l'automne 1944, après que la Roumanie et les autres «alliés» des nazis sortirent de la guerre, la situation en Hongrie devint particulièrement grave. Horthy et les siens se mirent à initier de nouvelles manoeuvres «de sortie» et ce faisant il réussirent à influer l'opinion publique, sollicitant la rupture avec les nazis, voire exercer une pression sur certains partis du Front Hongrois. Le parti communiste, dont la situation se vit renforcée au sein de l'alliance antifasciste, par l'adhésion au Front du parti national paysan et par l'unité d'action avec les sociaux-démocrates, fit des efforts en deux directions: 1. d'une part il ne cessait d'insister sur l'organisation des actions dç masse et sur l'armement de la classe ouvrière; 2. d'autre parti il se prononça pour des négociations avec Horthy, afin de préparer une telle sortie de la guerre où le rôle décisif reviendrait à un gouvernement formé des représentants de l'armée et du Front Hongrois. La suggestion des communistes, en particulier, cette dernière partie, venait d'être admise par le Front Hongrois qui remit au régent deux mémorandums esquissant les conditions du dénouement. Horthy et son entourage se montrèrent enclins à entamer des pourparlers avec d'autres groupements bourgeois clandestins n'appartenant pas au Front Hongrois, avec les syndicats, et enfin avec les représentants du Front. Entre temps, les délégués de Horthy signèrent à Moscou l'armistice préliminaire et le régent prit des démarches afin de prçparer sur le plan militaire «la sortie de la guerre». Cependant les négociations avec le Front Hongrois n'en-