Diaconescu, Marius (szerk.): Nobilimea romanească din Transilvania (Satu Mare, 1997)

Ioan-Aurel Pop: Elita românească din Transilvania îj secolele XIII-XIV

catholique. L'attribut le plus important était la propriété héréditaire des knézats. C'est ainsi que, jusqu'aux rigueurs imposées par les Angevin, les knèzes étaient facilement assimilés à l'élite nobiliaire du royaume. Après 1300 surtout, beaucoup de knèzes ont été obligés de s'adapteur pour pouvoir garder leurs attributs de maîtres. Le premier pas vers l’adaptation était l'obtention du document de donation royale pour leurs domaines. Assez de knèzes l'ont reçu jusqu'en 1366, de sorte que Louis 1er équivalait leur témoignage, lors d'un jugement, au témoignage d'un noble. D'autres knèzes, assujettis par les féodaux, avaient déchu pour devenir de simples gens du peuple, gardant cependant formellement une certaine prééminence, fait prouvé par leur assimilation aux maires des villages (viliid). Il y avait certainement au XlVe siècle assez de knèzes (et voïevodes) restés en dehors des institution officielles du royaume, knèzes qui possédaient des terres en vertu de l'ancien droit roumain et knézial, mais qui n'avaient aucun document de confirmation. Du point de vue de la société locale, tous étaient équaux, étant considérés une catégorie supérieure. Ce n'était que les relations avec les officialités et les immixtions de celles-ci qui faisaient la différence. Les knèzes confirmés par diplôme et qui continuaient de rendre de "fidèles services", principalement militaires, au pouvoir central (roi, voivodes de Transylvanie et leurs fonctionnaires) ont réussi au fur et à mesure à recevoir de nouvelles possessiones et fonctions, à acquérir de nouveaux avantages et même à accéder à la grande noblesse (tels les Dragos et les Hunedoara) ou à la moyenne noblesse (tels les Cândea, les Dolha, les Bizerea, les Gârliste). La plupart de ceux possédant des diplômes sont cependant restés de petits féodaux au niveau de leurs villages, ayant un statut formel de noble, mais une situation matérielle précaire. Ceux appartenant à la première catégorie, ont accédé, dans le temps, à des niveaux supérieurs de la hiérarchie et se sont magyarisés, tandis que ceux qui sont restés dans les villages comme de petits propriétaires ont conservé en général leur ethnie et leur confession. Ce processus n'a certainement pas été linéaire et sans convulsions. Les knèzes (voivodes) asservis contre leur volonté et exclus des functions ont rassemblé leurs communautés et ont essayé de récupérer leurs biens, ont organisé des révoltés locales. Ceux de Făgăraş (vers 1290) ou de Maramureş (vers 1342-1363) ont organisé de véritables soulèvements armés et, lorsqu'il 60

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