Diaconescu, Marius (szerk.): Nobilimea romanească din Transilvania (Satu Mare, 1997)
Ovidiu Pecican: Lecturile istorice ale nobililor maramureşeni (sec. XIV-XV)
Les lectures historiques des nobles de Maramureş (XIV-XVe siècles) (résumé) La preuve la plus ancienne, indirecte, de la circulation de Alexandria dans la société roumaine, parvient de Maramureş, de la fin du XlVe siècle et début du suivant, où le modèle du change de lettres entre Netinav et divers rois ("crai") servait à fauteur du Geste de Roman et Vlahata de modèle pour résondre un des points importants de sa compilation historico-légendaire. La guerre de Troie circulait dans le milieux roumains médiévaux dans le résumé inclus dans la chronique de Constantin Manasses. Dans le royaume hongrois il était connu dès le XlIIe siècle déjà (par exemple chez Anonymus). Il y a donc la filère slavone ainsi que la filière grecque (orthodoxe) parmi lesquelles le matériel de Troia pouvait parvenir aux roumains de Transilvanie, de même une filière latine (catholique) à laquelle la classe des nobles avait accès. Un résumé de la Guerre de Troia avait été inclus dans T Alexandria de la façon dont elle circulait parmi les roumains dès la deuxième moitié du XlIIe siècle. L’auteur anonyme du Geste de Roman et Vlahata utilisait Alexandria grace à son prestige historique, à édifier sa propre compilation. Il suivant des modèles dont il savait qu’ils avaient l’adhésion du public roumain des nobles de Gesta de Roman et vlahata est un chant héroïque qui parlait à un public de guerriers, de nobles et orthodoxe. Ces nobles, au moins une partie d’entre eux, ont déjà une image de leur origine de nobles, une idéologie qu’ils défendent dans la lutte contre l’aristocratie hongroise. Si c’est ça le message que les nobles roumains de Maramureş émettait alors ça signifie, consciemment ou inconsciemment que ces nobles se nouréssaient de lectures du même type, qui devaient offrir le support si nécessaire à leurs rêveries si frustrantes, c’est à dire Alexandria et la Guerre de Troie. 184
