Drăgan, Ioan (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 2000 (4. évfolyam, 1-2. szám)

Cruciada Târzie

Les expeditions de Nicopolis (1396) et de Varna (1444): une comparison 55 hostem inuadere, aut imbellis multitudinis more, septis, ac munitionibus se includere. Flagitiosissimum fore, viros fortes, plus in curribus et vallo, quam in armis ad se tuendum praesidii positum credidisse.”109 Le discours de Hunyadi dönt Ferdinand Lot met en doute l’authenticité110 fut approuvé par le roi et par les autres membres du commandement chrétien. On laissa au voivode de Transylvanie, de loin le plus expérimenté dans les questions militaires, la tâche d’organiser pour le lendemain le dispositif de combat. Comme tous les récits de bataille laissés par divers chroniqueurs â travers les siécles, celui de Callimachus représente un témoignage important concernant la pensée militaire qui existait dans FEurope de l’Est au XVe siécle. Pour Hunyadi la bataille hussite qui eut beaucoup de réussite contre les troupes des féodaux en Bohémé entre 1419 et 1434 ne pouvait pás étre appliquée avec la mérne efficacité contre une armée nombreuse et manoeuvriére comme celle des Ottomans. A Ialomiţa (le 2 septembre 1442)111 112 113, les chariots constituerent un complément du dispositif de bataille qui protégea les flancs et servit ensuite d’arme de contre-attaque tandis que le gros de F effort fut méné par les unités de cavalerie et d’infanterie. Adversaire des positions statiques et de la défensive prolongée, il opta â Vama pour un dispositif ouvert qui aurait permis â la cavalerie lourde et légére d’exploiter la moindre faille du front ennemi afin de mener la charge décisive tandis que les chariots, l’artillerie et l’infanterie devaient couvrir les arriéres et le flanc droit qu’il jugea sensible â une attaque Ottomane. Les charges de la chevalerie franqaise ă Nicopolis et de la garde du roi Vladislav Jagellón ă Varna, cause principale de la défaite chrétienne. Le chef du contingent de la chevalerie fran9aise â la bataille de Nicopolis était le jeune comte Jean de Nevers ágé de 24-25 ans, fils du Duc de Bourgogne Philippe le Hardi. Grâce â [’influence de son pere auprés du roi de France Charles VI, il avait obtenu sans grande difficulté le commandement de l’expédition"2. Quant au roi Vladislav Ier Jagellón il ne dévait dépasser Läge de vingt ans, lorsqu’il perdit la vie sur les sables de Vama"3. Ces deux personnages furent les principaux responsables de la défaite des armées croisées dans les deux batailles que nous sommes en train d’analyser. Mai entourés par des gens de mérne âge, assoiffés de gloire et d’exploits héroíques sur le champ de combat ils n’écoutérent pas les conseils donnés par des capitaines plus expérimentés qu’eux dans Fart militaire qui réclamaient la sagesse et la prudence. 109 Ibidem, p. 513-514. 110 F. Lot, p. 229: “discours qui referme des vérités étemelles, mérne s’il est inventé”. 111 Pour Ialomiţa nous renvoyons â notre étude La bataille de la riviére de Ialomiţa (2 septembre 1442), une victoire majeure de la chrétienté face aux armées ottomanes, in Cahiers du Centre d'Etudes d'Histoire de la Défense, nr. 9, Nouvelle Histoire Bataille, sous la dir. de L. Henninger, Château de Vincennes, 1999, p. 61-88. 112 Atiya, p. 40. 113 Halecki, La croisade de Varna, p. 490-491.

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