Drăgan, Ioan (szerk.): Mediaevalia Transilvanica 2000 (4. évfolyam, 1-2. szám)

Cruciada Târzie

36 Emmanuel C. Antoche comprenait aussi quelques détachements de mercenaires polonais et tchèques mais aussi des contingents croates. — l’armée de Transylvanie (Hongrois, Roumains, Szeklers et Saxons) commandée par le voivode Stybor de Styboricz (1395-1401 ; 1410-1414)14, cavalerie lourde et légère, à peu près 3-4.000 combattants. — un contingent de cavalerie (environ 1.000-1.500 hommes) amené par le prince de Valachie Mircea l’Ancien (1386-1395 ; 1397-1418)'5. — une escadre appartenant à la flotte vénitienne (environ 30 navires de transport)16 mais aussi quelques galères génoises et byzantines17 qui de la mer Noire en remontant le Danube prirent part aux sièges de Rahova et de Nicopolis. On ne connaît pas exactement, le nombre total des vaisseaux qui participèrent à l’expédition de 1444. Selon M. Chasin, au mois de septembre dans les Détroits étaient rassemblés une trentaine des navires: dix pontificaux sous les ordres du François Condulmer, neveu du pape Eugène IV, huit vénitiens commandées par Alvise Loredano, deux appartenant à la république de Raguse et dix bourguignons dont quatre ayant comme capitaine Walerand de Wavrin, quatre Geoffrey de Thoisy et deux Alphonse d’Oliveria18. A la demande de Wavrin qui 14 Nous nous permettons ainsi de corriger une erreur présente dans certains ouvrages occidentaux concernant l’expédition de 1396: Atiya, op. cil., Lot, op. cit., p. 220 et notamment Delaville le Roulx, vol. I, p. 271, selon lesquels l’armée de Transylvanie était commandée par un certain voivode Etienne Laszkowitch! Pour le voivode de Transylvanie Ştibor voir G. Wenzel, Stibor vajda. Életrajzi tanulmány, in Értekezések a történelmi tudományok köréből, IV, 1874, nr. 2. 15 A ce sujet voir les propos du R. Rosetti, p. 460; Idem, Notes on the Battle of Nicopolis, p. 634. 16 P. P. Panaitescu, p. 264, Brauner, p. 25, et Atiya, p. 55, donnent quarante quatre navires, tandis que Beckman, p. 7, affirme que cette flotte devait bloquer les Détroits afin de couper l’Anatolie de la Roumélie. 17 Ce fut une galère byzantine ancrée devant Nicopolis qui transporta Sigismond de Luxembourg à Constantinople après la défaite, K. P. Matschke, Die Schlacht bei Ankara und das Schicksal von Byzanz. Studien zur spătbyzantinischen Geschichte zwischen 1402 und 1422, Weimar, 1981, p. 109, apud, Ş. Papacostea, p. 10, nr. 22. 18 M. Chasim, op. cit., p. 298-300. D’après K. M. Setton, The Papacy and the Levant (1204-1571), chap. Ill, The Crusade of Varna and its Aftermath (1444-1453), p. 85-86, la flotte chrétienne disposait d’au moins 20-22 navires: 8 pontificaux, 6-8 vénitiens, quatre bourguignons, et deux ragusans. Vingt­­deux navires aussi chez O. Halecki, La croisade de Varna, p. 493, pour qui le nombre, “n’était guère considérable mais suffisant pour remplir la tâche qui lui était assignée”. N. Housley, loc. cit., nous donne le chiffre de 22-24 et 1. Minea, p. 227, le chiffre de 22. Vingt-quatre, aussi selon Pall, p. 116. Ducas, op. cit., p. 274, affirmait que les chrétiens ont bloqué les Détroits avec vingt-cinq galères. Pour les opérations maritimes voir aussi C. Diaconescu, p. 32-33. Un rapport vénitien de 10 mai 1443, découvert et publié par Nicolae Iorga, précisait que seize à vingt galères pouvaient cum securitate fermer les Détroits, N. Iorga, Notes et extraits, t. Ill, p. 125-126; Idem, Les aventures "sarrazines" des Français de Bourgogne au XVe siècle, in Mélanges d'Histoire Générale, publiés par C. Marinescu, I, Cluj, 1927, p. 4L Avaient-ils raison, les meilleurs marins du monde lorsqu’on sait que la longueur totale des côtes dépassait 80 km? Les vainqueurs de Gallipoli négligeaient, paraît-il, ces vents bizarres de la Marmara et le fait que dans certains endroits la largeur du Bosphore dépassait à peine 550m. L’artillerie turque dont on ne connaissait pas encore la puissance destructive pouvait contrôler les deux rivages, car sur la côte asiatique s’élevaient les murs de la forteresse d’Anadolu Hisar: ”... la mer y estoit si estroite que une cullevrine porroit tyrer dun bort à l’autre, cest a scavoir de la Turquye en Grece, et de Grece en Turquye, et que joumelement les Turcqz du neuf chastel tyroient

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