Radoslav, Doru et al. (szerk.): Satu Mare. Studii şi comunicări 4. (1980)

Arheologie

45 83 Dans la périmétre de l’habitat, â une vingtaine de metres de la hutte semi-souterraine, on a découvert une fosse presque carrée (4X4,20 cm), dans laquelle, â une profondeur de 1,05—1,25 m, ont été trouvés les restes, jétés péle-méle, 16 squeletts d’hommes, femmes et enfants. Cette „he­catombe“, appartient certainement â l’habitat indigene, pour des raisons de Stratigraphie et parce qu’un bol â la main, du type courant a été trouvé enfoncé brutalement, sur le visage d’un des squelettes masculins (XLIX/2; LVI/1). II s’agit probablement d’un acte expiatoire ou de re­­présaille des aborigénes contre un certain groupe social, car d’abord les individus ont été exposés longtemps aprés leur décés (en tout cas, aprés leur rigidité cadavérique); car au moins un de ces cruficiés a dű suppor­ter, comme un masque, ce bol contre son visage; car enfin cette fosse ma­cabre a été pratiquée â l’intérieur de l’habitat. * * * Les conclusions que se dégagent de ce rapport sont les suivantes: 1. La Chronologie de la nécropole et celle du site de Ciumeşti est la mérne: LT. B2—Ct—C2. Toutefois, les éléments de La Téne ancienne sont plus rarement rencontrés dans les fonds de cabane fouillés, ce qui suggérerait peut-étre que certaines parures surtout, ont eu dans la ré­gion une plus grande longévité de mode, qu’autre part. 2. Le caractere de l’habitat de Ciumeşti est sans doute, celtique. Font fői les produits en métái, vérré, os, et surtout la céramique, qui, â une exception prés, est toujours en plus grande quantité dans les huttes que dans les tombes des habitants. Pourtant, la présence permanente dans tous les milieux de Ciumeşti, de la poterie â la main de tradition hallstattienne et de caractere indubitablement locale, démontre sans l’ombre d’une doute, la participation directe des indigenes â la vie quotidienne de la commu­­nauté. Mais le dosage de cette masse locale n’est pas trés explicite. Etait­­elle composée des Daces anciens (comme j’avais écrit 12 ans auparavant), ou était-elle mélangée avec quelques families retardés de l’ancienne cul­ture Szentes-Vekerzug? En fait, il est trés compliqué de discerner une ethnie seulement â l’appui de la céramique, puisque mérne â cette époque une éthnie sociale était probablement difficilement décélable. Toutefois, le témoignage de ces tasses typiquement Szentes-Vekerzug, trouvée dans le „Champ de melons“ de Ciumeşti ainsi qu’â Berea, aussi que la petite fléche „scythe“, nous font penser â une présence locale, au moins de quelques avatars de cette culture. D’autre part, on connait aujourd’hui, dans la fertile plaine de Cri­­şana, assez de sites Szentes-Vekerzug, une importante nécropole â Sa­­nislau (â quelques km. de Ciumeşti), enfin une bonne quantité de vaisselle de cette culture, dans les tombes les plus anciennes du cimetiére La Téne de Pişcolt (LT. Bx—B2). Ainsi, il faut accepter qu’au moins dans la zone du Nir, la masse indigéne dace était mélangée â certains groupes sociaux, 6*

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