Radoslav, Doru et al. (szerk.): Satu Mare. Studii şi comunicări 4. (1980)
Arheologie
HABITAT D’EPOQUE DE LA TÉNE DANS LE NORD-OUEST DE LA ROUMANIE (L’agglomération laténienne de Ciumeşti et le village indigene de Berea, Dép. Satu Mare). (Résumé) La parution en 1967 du volume „Un cimitir celtic în NV României, Ciumeşti I“ (Une nécropole celtique dans la région du NO de la Roumanie, Ciumeşti, I“), par Ies soins du Musée Départemental de Baia Mare, offrait aux archéo'logues spécialistes de La Téne, les résultats obtenus, aprés quatre années de fouilles (1962—1965) d’un cimetiére emplacé sur une dune de sable de la plaine du Nir. Comme la zone funéraire de la nécropole était partiellement endommagée par certaines constructions du village de Ciumeşti (11 km de la viile de Carei), n’ont pu étre mises au jour que 36 sépultures dönt 25 d’incinération (21 tombes ă fosse et quatre en urne) et les sept autres d’inhumation. On a trouvé aussi quatre incinérations en urne de la mérne époque, appartenent â la population locale de la région. La datation proposée pour l’ensemble funéraire suggérait une période d’ensevelissement comprise entre la moitié du III-e siécle et les premieres décennies de la seconde moitié du siécle suivant (c’est-a-dire, la fin du LT B2 — Lt Ct — C2, d’aprés la Chronologie relative de Reinecke/Krämer et celle récemment parue de H. Polenz). (En parallele, avec les recherches de la nécropole, on a mis au jour plusiers habitations qui appartenaient au village laténien contemporain avec le cimetiére (1962, 1964—1965). Toujours, dans cette mérne période, on a dégagé une portion de terrain, non loin du village actuel de Berea, â 2 km de Ciumeşti. Parmi d’autres restes d’habitat du Néolitique, des IIIs—IVe et V—VIe siécles, ont été découverts quelques vestiges de l’époque de la Téne, dönt le faciés cultural se rattache plutöt aux manifestations des indigenes. L’ensemble de ces fouilles, â Ciumeşti et â Berea, est exposé dans les pages suivantes, accompagné d’une illustration presque integrale. A Ciumeşti, au lieu — dit „Tökös“ („champ de melons“), ont été decouvertes 7 habitations semi-souterraines. Les huttes étaient groupées probablement par families, car les habitations no. 1—3 et 4—6 ont été trouvés dans un perimétre de 60 m2, tandis que d’un groupe â l’autre, les distances dépassaient plus de 40—50 m. Le plan de ces fonds de cabane, creusés dans le sol (0,40—0,70 m de profondeur), est a-peu-prés rectangulaire. Les murs â l’extérieur étaient en torchis et soutenaient le tóit â deux pentes. Pour descendre â l’intérieur, on se servait de quelques tuf volcanique; plusieurs fusaioles (10/13—14). Prés de 900 fragments céi